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February 14, 2014

Raglan

Raglan

Kia Ora!

Wouaaaou nous voici dans une des capitales du surf ! Le village est petit mais charmant. Nous déposons nos affaires avant d’aller souper dans un des petits restaurants de la rue centrale. A notre retour, les bords du chemin menant à l’hostel scintillent de milles feux, de centaines de petites lucioles sont cachées dans la mousse de la forêt.

Le lendemain, nous prenons notre 4ème cours de surf de notre voyage. Ici les vagues sont plus grosses et le courant est plus fort mais rien ne nous arrêtera dans notre quête à la glisse ^_^ ! Les fonds sont de sable donc aucun risque de se rapper les pieds en chutant comme au Pérou.

Durant les trois jours à Raglan, nous faisons du surf, profitons du village, du soleil et de cette agréable ambiance de vacances !

 

February 14, 2014

La route de Paihia à Raglan

La route de Paihia à Raglan

Kia Ora !

Pour entrecouper notre longue route entre Paihia et Raglan, nous avons choisi de faire un premier stop à North Head : l’eau est d’une couleur turquoise à couper la souffle !

Plus loin sur la route, nous nous arrêtons dans une forêt de kauri. La dimension de ce roi de la forêt néo-zélandaise en a attiré plus d’un autrefois. Son bois était utilisé pour créer des bateaux, des meubles et même des escaliers ! Sa sève était également très convoitée. Il est aujourd’hui protégé et sa coupe est très réglementée.

Nous continuons notre route jusqu’à atteindre le petit village de Raglan.

 

February 14, 2014

Bay of Islands

Bay of Islands

Kia Ora !

Nous voici plus au nord, à Paihia. Le jour de notre arrivée, nous profitons d’avoir encore quelques heures devant nous avant le coucher de soleil pour aller visiter le Waitangi Treaty Ground : le site où les Anglais et les communautés Maoris ont signé le traitement de paix. Le lieu comporte un musée, l’exposition d’une grande barque maori en kauri (gigantesque arbre typique de NZ) et une reproduction de village de pêcheur. Nous avons également eu le droit à un spectacle de danses et chants de bienvenues maoris, dont des hakas (danse des hommes) comme les All Blacks (équipe de rugby néo-zélandaise) présentent en début de match. La culture maori est très présente, elle fait partie intégrante de l’identité néo-zélandaise. Nous avons vu beaucoup de gens avec des tatouages corporelles mais aucun pour le moment avec un tatouage facial comme le veut la coutume. Nous avons particulièrement aimé le spectacle : les chants traditionnels sont très doux, très rythmés, c’est magnifique à écouter ! Allez en écouter un sur YouTube, comme par exemple :

http://www.youtube.com/watch?v=s1XSurWF2TQ

Le lendemain, nous partons en voilier faire un tour entre les îles. La Bay Of Islands comporte plus de cent petites, moyennes ou grandes îles toutes dotées de plages et lagunes plus belles les unes que les autres. Nous nous arrêtons à Sting Ray Bay afin de faire un peu de snorkelling et tenter de voir des raies. Par malchance, la coquine ne se montrera que 10min après notre sortie de l’eau et comme l’eau était relativement froide, nous n’avons pas eu le courage de nous remouiller. Nous passons le reste de l’après-midi à faire du kayak de mer et bronzer sur la plage.

Le jour d’après, nous roulons env.250km pour atteindre la pointe Nord de la Nouvelle-Zélande : le Cap Reinga. L’endroit est fabuleux : l’océan Pacifique y rencontre la mer Tasman dans de grands remous et de grosses vagues. Le panorama est sublimé par un magnifique phare sur l’ultime falaise. Les maoris pensaient que c’était le lieu où l’âme retournait après la mort. Sur la gauche, d’immenses dunes de sables jaunes s’étendent sur des kilomètres.

En redescendant sur Paihia, nous nous arrêtons à 90miles Beach où nous trouvons deux Argentins coincés dans le sable avec leur voiture de location. Après 1h30 d’effort et l’aide d’un 4×4 néo-zélandais, nous réussissons à les tirer d’affaires et pouvons enfin aller admirer la plage. Le vent y est extrêmement fort et les vagues sont énormes : ici personne ne fait le malin face à la force de l’océan. Nous n’en avons pas vu mais si vous êtes chanceux, vous pouvez apercevoir des hordes de chevaux sauvages le long de cette longue plage.

Demain, nous quitterons Paihia et ses îles pour se diriger vers Raglan : une des capitales du surf néo-zélandais !

 

February 14, 2014

Piha et la péninsule de Coromandel

Piha et la péninsule de Coromandel

Kia Ora !

Bien que nous resterions volontiers plus longtemps à Auckland, nous avons tout le pays à visiter et il nous faut donc lever les voiles. Nous passons chercher notre petite voiture de location (encore plus moche que la TUC) et partons à la découverte de l’île du nord en commençant par la péninsule de Coromandel.

Sur le chemin, nous profitons de passer par la grande plage de sable noir de Piha. L’océan vient se fracasser contre les roches environnantes, le sable vole sur la plage et les sauveteurs habillés de jaune et rouge gardent un œil attentif sur la dizaine de baigneurs peu frileux. Nous continuons notre route à travers la luxuriante campagne néo-zélandaise. La NZ ne dénombre que 3.5millions d’habitants ce qui fait que les campagnes sont de véritables terres de nature avec très peu d’habitation. Aucune pollution urbaine, ce qui veut aussi dire moins de fils électriques et moins de routes. C’est vraiment très beau. Cela semble en quelques sortes plus « pur » que chez nous.

Le lendemain matin, nous traversons la péninsule pour aller nous dorer la pilule à New Chum’s Beach, une plage paradisiaque de sable clair accessible qu’à pied. L’après-midi, nous faisons un petite balade d’une demie heure pour atteindre Cathedral Cove, une voûte creusée naturellement dans la roche par la force de l’océan. L’horizon est parsemé de petites îles. Le lieu est sublime ! Nous continuons notre route jusqu’à arriver à Hot Water Beach. Comme la Nouvelle-Zélande se trouve sur la ligne de feu (faille dans l’océan) en creusant env. 30cm dans le sable de cette plage, vous pouvez trouver de l’eau chaude et vous offrir un bain chaud naturel face à l’océan : la classe ! Seul bémol : nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée et la plage est littéralement bondée ! Nous rebroussons chemin après n’avoir offert qu’une mini trempette à nos orteils.

Sur le chemin du retour, nous croissons le chemin d’un opossum. Ici, ces rongeurs de taille moyenne sont considérés comme une peste car ils mangent l’environnement d’oiseaux en voie de disparition. Il est donc fortement conseillé de les écraser si vous envoyez un au bord de la route… sympa ! Nous étions donc très contents de pouvoir en observer un vivant plutôt que mort tout plat sur le bitume.

Demain, nous remonterons au-dessus d’Auckland, jusqu’à Paihia et sa Bay Of Islands.

 

February 14, 2014

Auckland

Auckland

Kia ora ! (Bonjour/bienvenue en maori)

Wouhhhooou nous voilà en Océanie !!! Nous sommes arrivés le 22 janvier en Nouvelle-Zélande… après n’avoir jamais vécu du 21 janvier vu que nous sommes passés à travers la limite des fuseaux horaires!

Durant la première journée, nous visitons la ville, mangeons des cookies, allons au cinéma… Nous tentons de nous remettre de nos 18h de décalage avec l’Amérique du Sud. Le lendemain, nous allons faire un tour sur l’île de Waiheke : une jolie petite île parsemée de belles maisons de bois. La nature est splendide, un petit coin de paradis.

Ici en NZ, les premiers paysages que nous observons ne sont pas si différents de chez nous (c’est-à-dire très beaux ^_-) mais ici il y a en plus l’océan et ses eaux turquoises. Il y a souvent du vent mais celui-ci permet d’avoir le ciel bleu donc ça nous va. La température ici varie entre 20 et 25°. Les gens sont vraiment cools et serviables. Personnellement je ne comprends pas tout ce qu’ils disent à cause de leur accent prononcé mais ils ne rouspètent jamais pour répéter. Notre première impression est que la NZ est en quelques sortes une Suisse améliorée (aïe aïe aïe je vais me faire taper sur les doigts pour avoir écrit ça !).

 

February 14, 2014

Dernière journée à Lima

Dernière journée à Lima

Hola chicos (cette fois-ci c’est vraiment la dernière fois, promis !)

Nous sommes arrivés en Nouvelle-Zélande voilà maintenant plus de deux semaines et vous n’avez eu le droit à aucun post depuis… Aïe aïe aïe nous allons perdre nos fidèles lecteurs si nous continuons comme ça ! La raison de notre absence ? La Nouvelle-Zélande elle-même !! Ici c’est tellement beau ! Nous sommes tombés amoureux de ce magnifique pays, du coups nous courrons dans tous les sens pour tenter d’en voir le plus possible et, de ce fait, nous sommes soit trop fatigués pour écrire des articles soit nous avons tout simplement pas le temps. Mille pardons ! Voilà les excuses étant faites, nous sommes prêts pour repartir de plus belle avec « Les aventures d’Adrian et Diane de l’autre côté de la planète ». Comme nous avons pas mal de retard, vous aurez le droit à des articles assez courts. Les photos parleront assez d’elles-mêmes je vous le garantie ^_^ !

Avant tout : petit retour en arrière sur notre dernière journée sud-américaine.

Pour clôturer la visite de ce superbe continent, nous avons choisi de participer à un cours de cuisine. Au programme :

–       Une dégustation d’un milk-shake de lucuma, un fruit péruvien qui ressemble à une grosse pomme et qui s’avère avoir exactement le même goût que la glace Mövenpick Maple Walnut ! Miam miam miam, délicieux (et les aphtes en moins)

–        Un tour des quartiers gastronomiques de Lima à savoir à savoir Miraflores et Barranco

–       Une visite d’un marché aux fruits et légumes avec dégustation

–       Un cours de cuisine pour apprendre à préparer un ceviche : tartare de poisson, un des plats nationaux !

–       Un cours de pisco sour : LE fameux cocktail, mais ceux qui nous ont bien lu savent de quoi il s’agit

–       Et finalement une copieuse dégustation de plats locaux sur une terrasse face à des ruines pré-incas.

Une magnifique journée ! Nous avons compris pourquoi le pisco sour nous détruisait autant la tête : à coups de 1,5dl de pisco dans 3dl de cocktail évidemment que nous étions vite bourrés hahahaha ! Nous avons également découvert que la délicieuse courge servie avec le ceviche s’avérait être de la patate douce ! Allé je m’arrête là, je vous laisse admirer la ressemblance de nos ceviches à ceux du chef.

Hasta la vista Peru ! Hasta luego America del Sur… Te amamos mucho!!!

 

January 17, 2014

La jungle amazonienne!

La jungle amazonienne!

Hola chicos !

Dernier post d’Amérique du Sud car d’ici quelques jours nous nous éloignerons encore plus de vous en volant jusqu’à la Nouvelle-Zélande ! Mais avant ça nous allons vous conter «  Les aventures d’Adrian et Diane dans la forêt amazonienne » comme promis ^^ ! Par où commencer ?!? Aller dans la jungle, ce n’est pas rien comme expérience et les sentiments sont si nombreux que nous avons de la peine à faire une synthèse du tout. L’article est long, faudra vous accrocher: bonne lecture!

Après passé 3h de vol, accompagnés d’un gars à la tête de tueur menotté, nous avons atterris à Iquitos le 11 janvier à 11h. Directement pris en charge par notre guide Cesar à l’aéroport, nous commençons par poser nos affaires à l’agence. Nous avons 2h30 devant nous avant que le bateau ne parte remonter l’Amazone en direction de notre lodge. Cesar choisit donc de profiter de ce temps libre pour nous emmener manger au marché local… Dès le départ, c’est une immersion totale : pas d’autre alternative, nous mangerons les mets locaux. Nous avons le choix entre du poisson-chat grillé, du piranha grillé, du caïman grillé, des pâtes de poulet en brochette ou du porc, le tout accompagné de boulettes de riz cuit dans une feuille de palmier. Comme nous sommes tous les deux très curieux, nous choisissons de manger du caïman. Mais avant ça, apérooo : brochettes de suris grillés ! Le suris est une larve d’env. 4cm de long sur 1,5cm de large que l’on trouve dans le tronc de certains arbres… Beurk, vraiment vraiment VRAIMENT dégoutant ! Surtout que pour expliquer à quoi ressemble la bête, la vendeuse nous en montre gisant vivantes dans un seau… Beurk beurk beurk ! Mais vous nous connaissez : nous sommes très courageux et nous les avons mangé ! Si si si on l’a fait et bien que je ne sois pas capable d’en manger plus d’une, je dois avouer que le goût n’est pas si mal. Quant au caïman, c’est délicieux : une texture de blanc de poulet et un goût qui se rapproche du poisson. Après ces premiers aventures, le guide nous emmène chez sa belle-mère boire une petite bière pour se rafraîchir car ici il doit bien faire 35°.

À 14h, nous montons à bord du Stephanie qui nous conduira en trois heures, sur les eaux de l’Amazone, jusqu’à notre lodge.

L’accueil est parfait, les gens ici sont tous adorables et serviables, en résumé : nous adorons cet endroit ! Juste après le souper, nous partons pour notre première excursion amazonienne ^_^ : une courte promenade de nuit dans la forêt. Pas besoin d’aller très loin, à peine à 15m de notre chambre, nous trouvons notre première grenouille puis, 20m plus loin, notre première grosse araignée. Brrrr il ne faut pas avoir des petites bêtes ici ! Nous partons ensuite à l’orée de la forêt, 30m plus loin, où nous croisons le chemin de deux tarentules de 4cm de diamètre et d’un scorpion. Ca promet pour la suite… Mais maintenant il est temps de dormir. Dès la première nuit, notre sommeil est bercé par les croassements des grenouilles, le chant des oiseaux nocturnes et différents autres bruits provenant de la forêt et de la rivière.

Le 12 janvier, notre journée commence à 06h30 par une longue marche de 5h dans la jungle ! Nous chaussons nos bottes en plastique obligatoires pour aller dans la selva et c’est parti ! Nous croisons de petits singes se régalant de sève, des singes nocturnes bien installés dans leur nid, commençant leur nuit, différentes autres sortes de singes toutes plus belles les unes que les autres, des papillons bleu flash, un écureuil très peureux, une multitudes d’oiseaux dont des perroquets jaune et bleu majestueux. La faune, bien que bruyante et très présente, ne se montre pas derrière chaque arbre (l’expression « à chaque coin de rue » n’est pas adéquate ici ^^). Elle se laisse chercher, se laisse découvrir petit à petit et avec pas mal de patience. Nous sommes en train d’observer des singes quand tout-à-coups Adrian, regardant tellement haut dans la canopée, perd l’équilibre, trébuche et tombe dans l’arbre le plus épineux de toute la forêt amazonienne ! Une vingtaine de toutes fines épines se retrouvent loger dans son coude gauche. Les guides essaient tout de suite de les sortir à l’aide de leur canif mais elles sont cassantes et cela s’avère impossible. Les guides prient pour que cela ne gonfle pas et nous continuons notre route. A notre arrivée à la lodge, nous mettons près de 45min à extraire à l’aiguille une à une ces maudites épines. A l’heure où j’écris ce post, aucune infection n’a pointé le bout de son nez bien qu’il en reste quelques-unes dans son coude, un petit souvenir ! Plus tard dans la balade, le guide ramasse une noix du brésil par terre, la pèle, la casse en deux et nous offre à manger les larves vivantes cachées à l’intérieur. C’est encore plus dégu’ que les suris grillés !!! La bête bouge dans ta main alors que tu la portes à la bouche… Mais là aussi nous avons été très courageux et nous les avons mangé !!!

L’après-midi, nous partons en petite barque à moteur observer la nature et ses habitants. Nous revoyons des singes, des oiseaux, des chauves-souris dormant sur le tronc et, à un croisement de deux bras de rivières, de timides dauphins d’eau douce. Sur le retour, nous découvrons, perchés tranquillement au sommet d’un arbre, deux paresseux.

…..

Comme si le monde avait cessé de tourner… Nous ressentons en même temps la force et la tranquillité de la nature. Nous savons que s’il arrivait que l’on se perde, la forêt nous avalerait touts crus mais en même temps tout semble si paisible ici. Les eaux brunes foncées, presque noires de l’Amazone, coule en douceur mais ne permettent à aucun moment de deviner ce qu’il se trouve à plus de 10cm de la surface. Certains cris d’oiseaux sont à la limite de l’effrayant alors qu’ils appartiennent à des oiseaux magnifiques. C’est très bizarre comme sentiment…

…..

Le soir venu, nous réembarquons pour tenter de trouver des caïmans mais nous rentrons bredouille.

Le deuxième jour, nous partons pour la journée marcher dans une zone plus dense à la recherche de plus d’animaux. Nous croisons d’autres singes dont des grands primates orangés et des petites fougueux. Un mille-pattes au bord tranchant vient également à notre rencontre. A mi-chemin, nous arrivons sur un lac où nous apercevons un caïman bronzant dans les plantes aquatiques, de grands et très bruyants oiseaux à crête (des ruminants… Si si c’est vrai, ça existe !) et un charmant ver d’eau. Nous observons au loin un oiseau exotique accompagné ses petits et délogeons un énorme caïman de 4m d’après les dires du guide. Nous n’avons vu pour notre part que la grosse vague qu’il a formé en fuyant. Au retour, nous remontons dans la barque pour manger en appréciant les bruits de la nature. C’est magnifique !

Le soir même, nous retentons la chasse au caïman. Nous ne trouvons que des jolies grenouilles très photogéniques.

Le 14 janvier, nous partons le matin tôt pour un « bird watching » magique. Longeant les rives toute en discrétion dans notre canoë, nous découvrons la légèreté de la nature au petit réveil. Nous croisons sur le chemin un ami de Cesar qui nous présente fièrement ses prises du jour : un poisson-chat, des piranhas végétariens, un poisson au look préhistorique et un autre magnifique poisson dont le nom m’échappe. Ce court intermède, nous permet de découvrir les dents acérées des piranhas : impressionnant ! Nous revenons déjeuner à 8h à la lodge avant de grimper à près de 50m dans la canopée pour découvrir la forêt vue d’en haut à l’aide de tyroliennes. Bien que la vue soit à couper le souffle, je n’ai que peu apprécié cette excursion, je tremblais comme une feuille à l’automne là-haut. Adrian, quant-à-lui, volait d’arbres en arbres tel un vrai petit singe d’ici.

L’après-midi, Cesar nous emmène à nouveau nous balader en canoë. Ce moyen de transport simple et silencieux permet d’approcher de plus près les animaux mais nécessite de bons muscles aux bras… ou de bons accompagnants ^^ ! Installée au centre avec Cesar devant et Adrian derrière, tous deux pagayant, j’ai passé une après-midi des plus agréables ^. Cesar m’appellait d’ailleurs « la reina »… « Como esta la reina ? » ; « Muy bien, muy bien ! » hahaha !! Enfin muy bien jusqu’à ce que la reina se prenne une branche remplie de fourmis en plein dans le visage ! Heureusement pas dangereuses mais cela reste peu plaisant de se retrouver couverte de fourmis. Beurk ! C’est d’ailleurs lors de cette sortie que nous nous sommes retrouvés avec le plus d’insectes sur nous. Petite araignée verte, moyenne araignée brune, grosse araignée noire à gros corps, fourmis rouges, fourmis noires, sauterelles vertes, sauterelles noires, sauterelles brunes, attaques de moucherons sur les pieds, attaques de moustiques dans le cou… Non mais on aime l’Amazonie, on vous promet hahaha ! Et encore… les arbres que le canoë frotte ont des sortes de petites larves et des milles pattes sur leur tronc. D’un sympathique tout ça ! Nous revenons de nuit après avoir admirer le coucher du soleil sur la selva.

Le dernier jour, nous avons le droit à une grasse matinée jusqu’à 7h30 avant de partir pour Chino, le village voisin, à la découverte de l’artisanat local et des gens d’ici. Tout le monde est très accueillant et souriant. Le yuca (du manioc, qui est un des aliments principaux) cuit gentiment à petit feu dans une énorme casserole devant la maison. Il sera utilisé pour la préparation de la Jungle Beer, généralement bue le samedi par tout le village. Nous terminons notre visite chez une charmante famille à boire de la bière (à 10h30 !). Ils sont très fiers et très heureux de nous montrer les poissons qu’ils ont attrapés, principalement des piranhas et des poisson-chats, et leur ruche naturelle qui s’avère être un bout de tronc coupé dans lequel les abeilles avaient fait leur nid. D’ici peu de temps, ils ouvriront le tout et récolteront le miel. Nous achetons quelques souvenirs avant de retourner à la lodge pour faire notre sac.

Voilà, la forêt amazonienne c’est terminé : quelle expérience inoubliable !!! Les gens vivent dans un autre monde, dans la paix et un environnement des plus incroyables. Notre départ, qui est également synonyme de la fin de notre aventure en Amérique du Sud, nous rend nostalgique avant l’heure…

De retour à Iquitos, Cesar nous emmène visiter le marché de Belen. Une fourmilière de locaux, aucun touristes en vue, vendent des épices, des fruits et légumes, du poisson ou encore du poulet à même de vieux étalages en bois. Les odeurs sont intenses, le sol est recouvert d’écailles de poisson, de restes de poulet, d’écorce de noix de coco, d’épluchures de légumes et leurs mouches, nous y trouvons même une mâchoire de bœuf… Nous comprenons pourquoi notre cher guide nous a dit de changer nos tongs pour des baskets. À un coin de rue, nous sommes surpris de voir deux vautours se régaler de ces fameux restes. Un retour à la civilisation marquant…

Merci d’avoir tenu le coup et d’avoir lu cet interminable post jusqu’à la fin ! Désolée, c’était impossible à résumer…

On se recontacte sur un nouveau continent ^_^ ! Ciao !

 

January 16, 2014

Huanchaco et Mancora

Huanchaco et Mancora

Hola chicos !

Yeeeaaah fini le désert, à nous la plage !

Au départ, nous avions prévu de partir vers Huaraz et Caraz pour découvrir la cordillère blanche puis redescendre un peu à Chavin de Huantar pour visiter le site archéologique avant de retourner sur Lima. Seul bémol : la météo… nous avions complétement zappé la saison des pluies. Hum ! Nous avons donc changé nos plans à la dernière minute et choisi Trujillo pour ses sites archéologiques et sa plage. Nous décidons de loger un peu plus loin, à Huanchaco, une petite station balnéaire avoisinante.

L’hostel est bof : chambre vieillotte, accueil sans plus, personnel qui rentre dans la chambre à 02h du matin croyant que la chambre est vide, chat qui y rentre la nuit suivante, douche qui coule à même le mur (…) mais nous sommes à 20m de la plage et ça ça nous plaît vraiment ^^ !

Le premier jour, nous nous reposons de notre long trajet de bus : Adrian dort dans la chambre et moi je vais m’allonger sous un parasol badigeonnée de crème solaire à indice 50… cela ne suffira pas, je finis ma journée avec un joli coup de soleil.

Le deuxième jour, nous partons à la découverte du passé en visitant les sites archéologiques des environs :

–       Chan-Chan : gigantesque capitale de la civilisation Chimu (pré-inca) abritant à l’époque env. 30’000 personnes. J’ai un petit pincement au cœur en découvrant une statue de bois à l’oreille cassée qui me fait drôlement penser à celle de TINTIN et donc à mes patrons et collègues de Morges…

–       Différentes Huacas (site religieux) dont la Huaca de la Luna : le centre religieux  des Moche (pré-inca aussi, leur nom nous a beaucoup fait rire car tous les objets artisanaux ont un insigne « moche » gravé dessus hahaha!). En plus de l’approche architecturale très intéressante de la visite, nous y avons appris tout le déroulement du sacrifice humain régulièrement pratiqué ici. Tout d’abord, ils choisissaient une personne et la droguait au jus de cactus hallucinogène. Ils l’amenaient ensuite dans une salle pour la mettre nue et la décorer pour finalement la conduire jusqu’à la place de sacrifice où elle était torturée afin de la vider de son sang. Ils finissaient par la jeter sur un gros rocher et la laissaient mourir là. Une petite partie du sang était offerte à boire au grand prêtre (beurk) alors que le reste était déversée dans les champs dans le but d’assurer une bonne récolte. Croyances, croyances…  Une visite captivante mais un peu effrayante !

Le troisième jour, changement d’ambiance : nous profitons de l’océan et nous prenons notre premier cours de surf. Comme le prof nous a donné de grandes planches, nous arrivons à nous lever dès la première vague bien que celle-ci fasse environ 2m50………. mais non je rigole, les vagues étaient minuscules mais pour débuter c’était parfait. Après nous être bien fatigués à remonter les vagues, nous nous partons manger notre premier « arroz con mariscos » (riz aux fruits de mer) d’une longue série hahaha ! En tout, en seulement 6jours de plage, nous avons dû en manger près de 5fois chacun tellement c’est bon ! (Julia j’ai beaucoup pensé à toi en mangeant les petits calamars !). Nous passons l’aprèm midi et le lendemain à profiter de l’océan : cours de surf, bronzette, fruits de mer, soleil… le rêve !

Après quelques jours passé ici et sur un coup de tête, nous décidons de partir vers du plus paradisiaque et regardons pour faire un tour aux îles Galapagos. Belle utopie, à mille millions de dollars les trois jours, nous renonçons et prenons un billet de bus pour Mancora, une plage située à 8h de bus plus au nord et à une centaine de kilomètre de la frontière équatorienne.  Sable fin, restaurants de poisson à même la plage, cocotiers, cours de surf, musique le soir, mangue au bord de l’eau : génial ! Nous logeons dans un charmant bungalow entouré de palmiers et de hamacs, à 3min de la plage et 10min du centre. Ici les vagues sont plus grandes, il y a beaucoup de monde dans l’eau et le sol présente quelques rochers. À nous deux, nous avons trois pieds blessés, une épaule rappée, un plat du tympan, une bonne dizaine de chutes et deux personnes heurtées en seulement 1h30 de cours ! Mais nous persistons et progressons gentiment ! Une après-midi, nous optons pour du bodyboard dans les vagues : vraiment trop marrant, à part qu’avec la force de la vague, tu te retrouves à moitié nu sur la plage hahaha !

Pour ce qui est des petites aventures du coin :

– Nous étions en train de manger (un shrimpburger incroyable si vous voulez tout savoir ^_ ^ miam, trop bon !) quand tout-à-coups nous entendons un gros bruit et voyons nos voisins manquer de se faire assommer par trois noix de coco tombant du cocotiers ! Plus que de peur que de mal heureusement.

– Au même endroit, nous regardions les surfeurs quand soudainement nous voyons apparaître un chien sur une longboard surfant la vague !!! Hahahah ici le surf est roi et tout le monde le pratique à voir ! Excellent !

– Le soir suivant, nous avons croisé la route d’un scorpion sur le chemin (en sable) du retour à l’hostel alors que je venais de faire l’aller à pieds nus à cause de mes cloques.

– Et le lendemain, le tenancier de l’hostel nous a offert à câliner un bébé iguane qu’il avait trouvé devant notre bungalow. Ce coquin tentait de nous mordre quand on faisait des photos.

Voilà dans les grandes lignes « Les aventures d’Adrian et Diane à la plage », d’ici quelques jours, vous aurez le droit au récit « Les aventures d’Adrian et Diane dans la forêt amazonienne » car oui (!) notre prochain arrêt se nomme Iquitos, en plein cœur de la rainforest du côté péruvien. Aïe aïe aïe les moustiques, les araignées et autres insectes qu’il va y avoir, je redoute déjà.

 

January 4, 2014

Retour à Cuzco // Nazca

Retour à Cuzco // Nazca

Hola chicos !

Après le Machu Picchu et Aguas Calientes, nous avons choisi de revenir en taxi sur Cuzco pour nous faciliter la visite des deux sites situés sur la route : Las Salineras de Maras, terrasses de sel qui se sont avérées un peu boueuses à cause de la saison des pluies débutante mais qui étaient néanmoins très belles, et le site archéologique de Moray, trois grands cercles de terrasses incas utilisés à l’époque pour des recherches agronomiques.

De retour en ville, Cuzco s’est avéré déjà beaucoup plus calme que les jours précédents : beaucoup moins de mendiants, moins de gens dans les rues, la folie des fêtes est comme partout bien éphémère.

Avec un pincement au cœur, nous avons quitté notre très chère fouine le 30 décembre pour prendre un bus en direction de Nazca. Jonas, quant-à-lui, a repris l’avion pour la Suisse le 31 décembre afin d’aller faire ses premières preuves sur le marché du travail après avoir fraîchement et de façon brillante terminé son travail de master en HEC. (Je situe pour les gens qui ne connaisse pas le grand et très intelligent Jonas Addor ! Roi du pétrole !)

*****

JONAS ! MERCI pour ces grands moments de rigolades, merci de nous avoir en quelques sortes apporté un peu de chez nous en venant, merci de nous avoir supporter (surtout Adrian au réveil de sieste), merci de nous avoir « forcé » à passer par la Bolivie et merci de nous avoir plus que soutenu dans notre tourista hahaha ! On t’aime fouine !

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Nous revoilà donc Adrian et moi en vadrouille ! Malades depuis quelques jours, les 14h de bus sillonnant l’Altiplano pour atteindre la côte se sont révélées être un véritable challenge : nausées, mal de ventre, incapacité à dormir, nous sommes passés par tous les stades. Et les nausées ne sont pas prêtes de s’arrêter car nous sommes venus à Nazca dans le but de survoler en petit avion les lignes tracées dans le désert ! Etant donné que peu de compagnies aériennes décollent le 1er janvier, nous avons pris notre courage (et notre estomac) à deux mains et, après une petite heure de sieste entre 06h30 et 07h30 du matin, nous sommes partis en direction de l’aérodrome de Nazca. Nous sommes accueillis dans de grands rires par un petit pilote (1m50 de haut les bras levés pour 1m20 de large le ventre rentré). Après n’avoir fait presque aucun check, nous décollons sur le désert. Dès la première figure, nous comprenons que le vol sera difficile à supporter : le pilote met l’avion presque à la verticale sur le côté afin que nous voyons bien les lignes et repart dans l’autre sens afin que l’autre lignée de passagers les voient également. Allé (!) plus qu’une quinzaine de dessins au sol à observer ! Le pilote, très aimablement et toujours en riant beaucoup, propose de finir le vol sur quelques vagues nous faisant décoller de notre siège. Merci mon Dieu : nous finissons par toucher la terre ferme et pouvoir aller dormir !

Le soir même, avec 6h de retard sur vous, nous fêtons le Nouvel An en compagnie des tenanciers de notre hostel qui nous ont cordialement (et avec insistance) donné rendez-vous à 23h45 pour manger et fêter. Dès 22h, les pétards commencent à exploser de partout. Comme l’un manque de rentrer par notre fenêtre, je décide d’aller observer ce grabuge de plus près : deux bandes de gamins s’amusent à jouer à la guerre de quartier, se lançant des pétards dessus, visant les voitures dans le but de faire sonner l’alarme… de vraies petites canailles ! A minuit, chaque famille sort sa poupée de tissu à taille humaine composée de vieux vêtements et… lui met le feu! Cette coutume étrange qui symbolise le passage à de nouvelles choses, nous a beaucoup fait rire. Puis, après avoir fait partir leurs plus beaux feux d’artifice, la famille nous invite à passer à table pour un sommaire mais très sympathique souper : ici pas de champagne, pas de fondue, pas de bon repas espagnol, juste de la bière, du poulet et du riz. (Très bon aussi mais sachez qu’en rentrant nous avons déjà prévu de rattraper les repas de Noël et Nouvel An ^_^ ! Papi prépare ton délicieux foie gras hahahah !) Vient ensuite le moment de danser! Le frère nous mène jusqu’à leur « garage-salon », allume YouTube à fond et c’est parti pour la fiesta de l’année !!

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Allez sur Youtube.ch, tapez « Najanrita de sucre » et vous tomberez sur les musiques sur lesquelles nous avons dansé hahah !! Fantastiques !! Si ça ce n’était pas un Nouvel An local, nous ne savons pas ce qu’est un Nouvel An local. Bref une chouette soirée, nous avons bien rigolé (surtout moi qui aie eu l’honneur de voir Adrian danser sur cette musique !). Nous n’oublierons pas notre passage à l’an 2014 de si tôt !

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Le lendemain, nous partons en Buggy, grosse voiture 4×4 ouverte à 8 places, visiter les sites environnants : le site archéologique de Cahuachi, l’aqueducto de Cantalloc et les cimetières des anciennes populations Nazca. La visite se poursuit avec 1h de sandboard (surf sur les dunes), 20min de rallye et montagnes russes à toute vitesse avec le Buggy dans les dunes de sable et se finit sur un magnifique coucher de soleil. Ce tour est absolument à ne pas manquer si vous allez à Nazca : il mélange culture, archéologie et fun, une activité parfaite en dehors de l’observation des lignes. On a adoré !

Voilà, après 2 jours à Nazca, c’est déjà reparti : bus à 06h30 du matin pour atteindre Lima à 14h et prendre le bus Lima-Trujillo à 23h. Juste le temps, d’aller manger et faire quelques achats, notamment remplacé les magnifiques sandales Nike d’Adrian et mes quelques tops qui n’ont pas survécus aux laveries boliviennes et péruviennes. Dès demain, à nous la plage, les vagues et peut-être bien les cours de surf !

December 26, 2013

Le… MACHU PICCHU!

Le… MACHU PICCHU!

Hola chicos !

Bon! Maintenant nous passons aux choses sérieuses: le Machu Picchu! (Pour les joueurs du FCPDJ et les innombrables supporters de l’ancien numéro 9 et de l’encore plus ancien numéro 14 sachez qu’aujourd’hui nous on a Ma(t)ch’!)

Arrivés à Aguas Calientes le 25 décembre, nous passons l’après-midi au marché artisanal, à farfouiller dans les stands.

Le lendemain, nous nous partons à pied à 4h30 du matin de l’hostel afin d’arriver au check-point à 5h et en haut du Machu Picchu à 5h45 juste avant ceux qui prennent le premier bus qui monte. J’ai personnellement eu beaucoup de peine à gravir les 1’716 marches, 8km, et 400m de dénivelé qui nous séparaient de ce site extraordinaire mais grâce à la motivation et au soutien de mes deux gardes du corps, j’y suis arrivée! Quant aux deux gars, eux, n’ont eu aucune peine à faire un tel effort dès le matin tôt et ont même fini sur un 200m de sprint digne de Léa Sprunger! Mais vous savez quoi? Et bien c’est bel et bien Adrian Baumann, Jonas Addor et Diane Dubreuil qui sont rentrés les premiers en ce 26 décembre 2013 dans un Machu Picchu encore tout vide. Yeah Yeah YEAH ^_^ ! (C’était Adrian le premier, il insiste, je le note.)

Pour ce qui est de la description du site, je ne saurai quels adjectifs choisir… énorme ? gigantesque ? impressionnant ? magnifique ? splendide ? hallucinant ? Tous ces mots semblent insignifiants en comparaison à ce que nous avons devant les yeux ! Vous vous retrouvez soudainement devant une cité accrochée à la montagne, presque suspendue dans le brouillard mais quand vous regardez de près vous constatez que les maisons, les temples et les murets sont fait de gros blocs de pierre pesant des tonnes… Et là vous vous demandez vraiment comment les incas ont réussi à construire tout ça à flanc de montagne, comment ils ont réussi à monter ces pierres si haut alors qu’ils ne connaissaient pas la roue (et que vous vous avez failli faire une crise cardiaque à la montée) !? Ce site archéologique est fou par sa taille, son emplacement et la qualité des ruines. Après la visite « standard », nous prenons notre courage à deux mains pour gravir le Wayna Picchu, la montagne en arrière plan afin d’avoir une vue différente. La montée par d’étroits escaliers de pierre très abruptes et mouillés de la pluie de la veille dure une petite heure mais la récompense au sommet justifie l’effort. La descente, malgré l’aide des différents câbles et cordes, est quelque peu périlleuse et pourrait offrir des sensations fortes aux personnes qui auraient le vertige.

Cette visite se place pour sûr dans notre top 3 du voyage! C’était EXTRAORDINAIRE ! A voir dans sa vie!