On s'est encore perdu

Hola chicos !

Pour notre deuxième journée à Pucon, nous optons pour un peu plus d’aventure : l’ascension du volcan Villarica et la descente du monstre en luge. Le réveil est matinal, nous sommes à 8h au pied du volcan, pic à neige en mains, chaussures d’alpinisme au pieds, fin prêts pour 4h d’ascension jusqu’au sommet fumant. L’australien du groupe s’avère par contre moins préparé… il n’a ni eau, ni nourriture, ni argent et est encore un peu ivre de la veille hahaha! Il fait rire tout le monde lorsqu’il court acheter de l’eau en sautillant, vêtu de son pantalon en toile multicolore!

L’ascension est lente mais régulière. Nous perdons en route un gros canadien. L’arrivée au sommet est une belle récompense : le panorama sur les environs s’étend à perte de vue, nous pouvons observer les autres volcans de loin. Nous avons eu de la chance que le vent ne se soit pas levé car, à cause de la présence de gaz dans la fumée, nous aurions dû rebrousser chemin. En haut, le cratère n’est pas complétement visible mais les évaporations de fumée nous rappellent que nous nous trouvons au bord d’une dangereuse cheminée terrestre.

Après avoir enfilé les vêtements de protection, dont une sorte de pampers, le guide nous explique comment dévaler la pente, très raide au départ : « Alors c’est simple : vous entrez dans le couloir de luge, sans la luge au départ, juste sur les fesses, vous verrez vous irez bien assez vite! Et vous freinez avec votre pic à neige. »… Pas très rassurant… mais Adrian se jette en bas dans de grands rires. Nous glissons très vite, rebondissons sur les bosses, nous éclatons à l’arrivée : cette descente est extraordinaire !!!! Tout le groupe ne peut s’arrêter de rire et une véritable euphorie prendre place quand le fameux australien nous avoue que c’est la première fois qu’il voit la neige!

Nous rejoignons Pucon avec, tous, d’énormes sourires aux lèvres ! Nous ne sommes pas prêts d’oublier cette descente en « luge ».

Hola chicos!

Vous voilà quelques 300km plus au nord, à Pucon. Cette petit ville nous plaît encore plus que Puerto Varas : elle est plus petite donc plus personnelle. Il y a aussi une jolie plage et nous sommes ici véritablement au pied du volcan Villarica! Nous avons d’ailleurs la chance de le voir depuis notre fenêtre de chambre. Les activités ne manquent pas et pour faire plus simple, nous décidons de vous offrir plusieurs posts sur la région ^^ !

Le premier jour, nous décidons d’aller voir le Parque Nacional Huerquehue. (Petite parenthèse pour remercier les chiliens de trouver des noms aussi compliqués pour leurs appellations de parcs, régions, villes etc…). Un des plus beaux parcs nationaux que nous avons visité depuis le début du voyage! Nous y accédons par une piste qui ne s’avèrera être que la mise-en-jambe pour notre petite voiture PAS 4×4… La visite du parc se fait à pied, le chemin grimpe à travers une forêt d’araucarias (arbres typiques de la région) pour nous conduire à différents lacs tous plus beaux les uns que les autres. La couleur de l’eau tire sur le vert, l’émeraude et le jaune à certains endroits. L’eau est tellement transparente qu’elle laisse apercevoir les arbres morts au fond. Les différentes tons de verts sont incalculables : entre les arbres, les mousses, les lichens, l’eau, les herbes… C’est la nature dans son plus bel appareil. Les bruits environnants ne sont que des chants d’oiseaux, il n’y a pas de civilisation et qu’une dizaine de visiteurs respectueux et silencieux aux alentours.  Nous pique-niquons dans le parc avant de rejoindre Pucon et son magnifique coucher de soleil rosé sur le volcan.

Hola chicos !

Après s’être émerveillés au Parque Nacional Torres del Paine, nous partons à la découverte des environs de Punta Arenas, encore plus au sud. Malheureusement, ici le décor n’est pas très beau: Punta Arenas est une grande ville portuaire sans beaucoup de charme, la campagne est rasée par le vent et, sûrement par sa situation géographique, il y fait nuageux très souvent… Bof bof. Après s’être renseignés sur les diverses excursions dans le coin, nous décidons d’avancer notre vol et de partir d’ici deux jours plus tôt que prévu. En effet, les pingouins sont les mêmes qu’à Puerto  Madryn, nous ne sommes pas à la bonne saison pour visiter les estancias et l’excursion des pingouins empereurs coûte très cher pour y voir que 40 spécimens… Cela nous laissera davantage de temps pour visiter la région des sept lacs!

Après 2h de vol, nous voilà à à Puerto Montt. Nous récupérons notre petite (et très moche) Toyota Urban Cruiser et c’est parti pour la suite des aventures!

Premier arrêt : Puerto Varas, à env. 20km au nord-est. Nous nous installons dans une magnifique ancienne maison familiale transformée en auberge de jeunesse. La ville est pleine de vie : des terrasses, une plage, des restaurants, nous nous sentons vraiment en vacances ! Après une courte balade, nous prenons notre premier Pisco Sour face à un lac étincelant et une splendide vue sur le volcan Osorno qui se dresse fièrement à l’horizon. Le Pisco Sour est LA boisson nationale : un mélange d’alcool de raisin et de jus de citron… délicieux mais qui monte vite à la tête (Jojo, prépare-toi, nous on s’est entraînés depuis hahaha!). Le soir venu, nous soupons dans un restaurant de poisson à tomber ! Je n’en dis pas plus car, à la demande de Jean-Paul, Jérôme, Antoine et autres, nous avons décidé de, tout prochainement, consacrer un post entier rien qu’à nos repas.

Le lendemain, nous partons pour le Parque Nacional Vicente Rosales : nous y visitons Los Saltos de Petrohue, des cascades d’une eau turquoise magnifique et le volcan Osorno. Tous les volcans de la région sont semi-actifs. Ils sont tous enneigés à cette saison mais ressemble vraiment à l’idée que nous pouvons nous faire d’un volcan : un cône, de la pierre de lave partout dont la teinte tend vers le rougeâtre à certaines endroits.

Demain, direction Pucon !

Hola chicos!

Avec un peu de retard dû au manque de réseau Internet tout en bas de notre belle planète, nous revoilà pour vous conter la suite de nos magnifiques aventures! Nous avons donc quitté l’Argentine pour passer au Chili. Premier point de chute chilien: Puerto Natales, ville stratégique pour entrer au Parque Nacional de Torres del Paine, rien de fabuleux mise-à-part le jeune réceptionniste de l’hôtel qui était vraiment trop sympa et une pizzeria incroyable où tous les clients partagent la même table côtes-à-côtes.

Après un jour de réflexions et prises de décisions, nous prenons un bus pour rejoindre le parc national, nos affaires de camping sous le bras. Au programme: deux nuits sous tente sachant qu’il fait env. 5° la nuit et que les risques qu’il pleuve sont élevés et entre 70 et 75km de marche sur 3 jours! Ben vous savez quoi!?!?! Nous les avons fait!!

Le premier jour, après avoir monté notre tente, nous sommes partis pour une première promenade menant à la chaîne de montagne nommée Las Torres. Que de la montée pour finalement atteindre une montée encore plus à brute! Je cale au milieu… plus de souffle! Après deux biscuits, c’est reparti. Nous gravissons le dernier pan de montagne entre les gros rochers pour se retrouver nez-à-nez avec le lac et les montagnes à l’arrière: c’est splendide! Comme à notre habitude maintenant, nous pique-niquons en haut, admirant le paysage et le bruit des cailloux qui dévalent les flans pour venir se jeter dans le lac dans de grosses éclaboussures. Vers 16h, nous saluons cette belle vue et attaquons la descente, nos genoux n’appréciant gère. Puis vient la nuit sous tente…………………………………………………………………………….. Hum! Autant dire que nous avons PETE DE FROID!!!!!! Nous finissons par nous endormir pour être réveillés par le bruit de la pluie sur la tente à 5h du matin. J’adoooooore le camping! Au final, avec le levé du soleil et la température qui se réchauffe, cette nuit ne devient qu’un souvenir dont nous rions.

Le deuxième jour dans le parc, nous partons un peu plus loin à l’aide d’un catamaran. La promenade a pour but cette fois d’atteindre le Glacier Grey. Quelques 3h de marche plus tard, nous sommes en pleine admiration! Grâce au soleil qui éclaire presque tout le glacier, celui-ci paraît immense. Les personnes devant nous ressemblent à de petits personnages de maquette (regardez bien sur la photo!). Ces glaciers ne cessent de nous émerveiller!! C’est vraiment trop trop beau! La deuxième nuit sous tente se passe mieux. Nous avons, très fières d’avoir trouvé cette astuce, planté notre tente entre deux arbustes pour éviter le vent et la température est donc plus agréable.

Troisième et dernier jour dans le parc. Nous nous réveillons aux aurores (5h40!) car ce sont quelques 28km de marche qui nous attendent aujourd’hui! Avec un catamaran à 18h30 qui ne doit absolument pas être raté. Je pars les pieds devant… fatiguée, trop tôt, pas trop envie de faire de la montée, caca boudah, pas de bonne. Adrian me convint et c’est parti (entre nous, j’avais prévu de m’arrêter au premier campement et de l’attendre gentiment là hahah). Beaucoup, beaucoup de montée à nouveau mais l’effort est récompensé! Une vue sur la vallée et les lacs dans la plaine fabuleuse, un passage à côté d’un glacier suspendu et des beaux chemins à travers la forêt. Nous rentrons malgré tout cassés de cette marche: Adrian avec une sorte de début de tendinite au talon droit et moi avec de multiples cloques aux pieds (dont une particulièrement jolie entre les doigts de pied, je vous épargne la photo hahah!).

Ces trois premiers jours d’excursion au Chili étaient remplis d’aventures et de paysages magiques. Une belle façon de débuter dans ce deuxième pays!! Nous laissons les photos exprimer la beauté de ce que nous avons vu parce que les adjectifs commencent à manquer…

Hola chicos!

Voici  quatre jours que nous séjournons à El Chalten, petit village de maisons colorées situé au milieu du Parque Nacional de los Glaciares. Nous sommes ici dans la capitale argentine du trekking et nous n’avons pas chômé: près de 60km parcourus en l’espace de trois jours de marche!!!

Le Cerro Torre et le mont Fitz Roy sont les deux principales attractions: deux montagnes imposantes, terrains de jeu des alpinistes mais aussi des randonneurs qui, comme nous, recherchent des paysages à couper le souffle. Pour notre part, nous avons choisi un sentier qui mène au Cerro Torre, un deuxième qui mène au Fitz Roy et un dernier qui aboutit sur une vue panoramique des deux. On va tenter de faire court…

La première balade s’étend sur 17km aller-retour. Montée, descente, montée, descente, le chemin était très vallonné, merci les mollets! Nous surplombons une plaine qui ressemble fortement aux scènes de “Jurassic Parc” puis la forêt débouche sur un champs d’arbres séchés. Nous suivons ensuite un petit ruisseau à l’eau bleu-glace, passons une colline pour arriver à destination. La vue sur le lac avec en arrière fond le Cerro Torre est splendide! Un vrai pic dans le ciel… et dire que certains l’escalade! Certaines des voies sont d’ailleurs qualifiées d’ “abominable” (véritable nom de la qualification qui va après “extrêmement difficile”). Nous avons finalement mis 4h30 au lieu des 6-7h prévues, de vrais pros de la marche!

Bien que plus longue (23km), la marche du lendemain s’avère plus plate et plus simple. Elle offre au 1/3 une magnifique vue sur un glacier qui semble presque suspendu entre deux montagnes. Nous comprenons qu’ensuite que la balade ne va finalement pas être si simple: le dernier bout est une ascension d’env. 400m sur 2km… on vous laisse imaginer la pente! Mais nos efforts sont récompensés à l’arrivée!! Le Fitz Roy s’élève fièrement devant nous. Sûrement un des meilleurs spots de pique-nique au monde ^^!! En redescendant, je ne manque pas de souhaiter bonne chance à ceux que je croise hahaha! Nous aurons finalement mis 6h30 pour faire la boucle.

La dernière promenade est la plus simple: une légère montée à travers forêt et clairières tapies de pissenlits sur 11km pour atteindre une montagne caillouteuse. Là-haut, le vent est si fort que nous nous envolons presque!! “Viento mucho viento : Patagonia” comme il est écrit dans le village… Plus sérieusement, les vents sont tellement forts que nous nous couchons pour prendre nos photos, impossible de rester stable!

Cette visite sportive d’El Chalten nous en a mis à nouveau plein les yeux! Très belle destination pour finir notre périple en Argentine car oui, d’ici après demain nous passerons sur les terres chiliennes pour la suite des aventures. Nous quittons ce premier pays véritablement enchantés!!!

Hola chicos!

Wouhahou la PATAGONIE! Des territoires semi-désertiques immenses, des montagnes au sommet enneigé, du vent, du vent, du vent, de la neige, de la pluie, du soleil, du vent, du vent, du vent et encore du vent… Cette région de la planète est un monde à part avec une météo qui change tous les quarts d’heure. Nous séjournons depuis trois jours à El Calafate, à env.50km du glacier Perito Moreno. Il fait froid certes mais ce n’est pas la température mais les conditions climatiques très particulières à cette région, à savoir beaucoup de vent et beaucoup de précipitations (8’000mm/an en moyenne), qui permettent à ce glacier d’être un des seuls au monde à grandir chaque jour: 2m/jour sur l’avant et 15cm/jour sur les côtés!!

Le premier jour après notre arrivée, nous avons donc enfilé polaire, écharpe, bonnet, gants, veste Gore-Tex pour une expédition au glacier. Nous le découvrons à travers la vitre du bus… Il est gigantesque!! Le haut de la langue est perdue dans les nuages mais les faces avant qui sont elles bien visibles font près de 80m de haut! Nous passons 2h sur les passerelles qui lui font face à observer, admirer et… écouter (!): le glacier craque de partout. Similaire à de grosses détonations de fusils, le bruit est sourd et intense. Pas de doute, nous avons affaire à un vrai monstre de la nature. Tout-à-coup, les faces avant du glacier se détachent et tombent dans le lac dans un fracas sourd… Nous espérions voir cette scène (qui survient plutôt en fin de journée), nous avons été servis! Nous partons ensuite en bateau pour rejoindre l’autre côté du lac. Sur le chemin, nous croisons de gros icebergs. Adrian devient mon Léonardo DiCaprio dans ces moments… sauf qu’il ne meure pas à la fin du trajet mais est en plein forme pour entamer notre trek d’1h30 sur le glacier. Après une courte promenade en forêt et avoir bien accroché nos crampons (c’est lourd), nous débutons l’ascension. Marcher sur la glace, entre les crevasses (petites promis) et les puits d’eau était une expérience inoubliable. Là-haut, les nuances de bleu sont spectaculaires. Vraiment magnifique!! Le trek se finit sur un mini bar aménagé par les guides offrant du whisky avec de la glace du glacier… une glace de 350-450ans! C’est pas souvent qu’on boit ça ^^!

Le lendemain, c’est jour de pause…

Aujourd’hui, dernier jour à El Calafate, nous avons choisi d’aller se promener à cheval au fin fond des terres de Patagonie. 4h de balade à cinq chevaux avec trois guides, perdus dans la nature, à traverser les troupeaux de vaches et chevaux… Nous n’aurions pas pu trouvé meilleure façon de voir la nature de proche et au calme (avec en plus le côté ludique du cheval parce que nous devons avoué que nous ne sommes pas très doués hahaha… quoique Adrian s’est trouvé une nouvelle passion et va peut-être arrêter le foot pour l’équitation!). Au milieu de la journée, les guides nous prépare de délicieux sandwichs minute: viande/oignons revenus au vin rouge. Un régal qui nous remet vite de notre affront avec la tempête de neige que nous avons rencontrée en début de balade et qui nous a frigorifiés! Le retour s’avère plus sportif, nous sentons les chevaux plus nerveux ou simplement très heureux de rentrer à la maison pour pouvoir se débarrasser de nous!? Ils nous offre quelques trots au grand bonheur d’Adrian… je vous le dis: il va se reconvertir en gaucho (éleveur d’ici, connu pour leur qualité de cavalier hors pair) hahaha!

Nous dirons “au revoir” demain à El Calafate pour rejoindre El Chalten, connu pour le Mont Fitz Roy et ses nombreuses randonnées.

Hola chicos!

Du 04 au 07 novembre, nous avons visité les environs de Puerto Madryn: la Péninsule de Valdès, Punta Tombo, Punta Ninfas, Punto Delfinas… Nous avons vécu trois jours d’excursion MAGIQUES!!!

Le premier jour, après avoir descendu une falaise sableuse à pied, nous avons pu aller photographier les lions et éléphants de mer à même la plage, à env. 15m d’eux. Les ados et adultes restent inertes à bronzer, dépensant le moins d’énergie possible pendant que les petites s’amusent dans l’eau. Le plus grand éléphant de mer que nous avons vu ne pesait qu’environ deux tonnes (contre cinq au max.) mais était néanmoins imposant!

Le deuxième jour, nous sommes partis visiter la Péninsule. La visite commence par une sortie en bateau à Puerto Piramides pour rendre visite aux baleines franches ^^! Après 15min en mer, nous apercevons la première baleine: beaucoup d’émotions! Nous avons eu beaucoup de chance car elles étaient très actives et nous ont offert un magnifique spectacle de sauts! La plupart étaient accompagnées de leur “petit”. C’était très impressionnant, elles sont immenses mais en même temps assez lentes et pleines d’élégance. MAGNIFIQUE! Dans le suite de la visite de la Péninsule, nous avons aperçu des manchots, des oiseaux de proie, des albatros etc…

Finalement, hier, denier jour ici, nous sommes allés voir les dauphins toninos en bateau: des dauphins-panda-thons hahah! Un peu courts et un peu rondouillards mais très rapides (jusqu’à 50km/h!)! Attirés par le bruit du moteur, ils sont venus nous faire de belles éclaboussures. Un souvenir fantastique! Ils étaient géniaux! Nous sommes ensuite allé à Punta Tombo où se trouve la plus grande colonie de manchots du continent: 250’000 nids actifs! En pleine période de couve, nous avons observé des milliers de papa ou maman manchots prendre soin de leur œuf. Sur ce même lieu, nous avons eu la chance d’apercevoir un armadillo (sorte de tatou), de nombreux cuis (sorte d’hamster), d’autres guanacos, maras (le fameux lapin-biche qui s’avère enfait être un rongeur).

… Cessons de parler, nous vous laissons avec nos photos. Elles résument mieux ce que nous avons vécu!

Hola chicos (nous arrêterons avec cette salutation une fois arrivés en New Zeeaaaaland promis!)!

Nous avons craqué et avons pris un avion pour Bariloche (1h30 de vol au lieu de 19h de bus). Nous voici donc confortablement installés dans cette petite ville que les Argentins surnomment “la petite Suisse”. En effet, nous sommes entourés de lacs et de montagnes aux sommets enneigés: le paysage est fantastique, presque plus beau que chez nous d’après moi (presque= en vérité bien plus beau que chez nous mais mon patriotisme me permettra jamais de l’avouer!) quant à Adrian il trouve ça magnifique mais différent et non pas plus beau…

Le 03 novembre, après avoir mangé deux croissants fourrés au dulce de lecche, nous partons à la conquête des environs. Il nous faut 20min de bus pour atteindre le Cerro Campanario: un somment accessible par télésiège et qui offre une vue à 360° sur la région. Nous restons sans voix devant le panorama: des lacs et des montagnes jusqu’à l’horizon. Le bleu-marine des lacs (qui tire sur le turquoise à certains endroits), les différentes vert des forêts, le blanc de la neige et le bleu clair du ciel, tout se mélange parfaitement pour créer un paysage que nous n’oublierons pas de si tôt. Voilà: la région monte à la première place de notre top de voyage pour le moment, égalité avec Iguazu!

Nous poursuivons la journée en marchant à travers la forêt pendant près de 4h, croisant un lapin, des lacs et des clairières. Les routes asphaltes sont bordées de milliers de fleurs jaunes et dans le forêt, le chemin se crée la plupart du temps sous une arche de bambou séché. La hauteur des arbres est impressionnant, nous semblons tout petits.

Après 4h de marche et seulement le petit déj’ dans le ventre, nous cédons et faisons du stop. Trois hommes en pickup ont pitié de nous et nous embarque à l’arrière pour les 35km restants. Comme ils disent: “el mejor de los taxis… con la vista!” (ou quelque chose comme ça) avec même un petit arrêt à un point de vue pour que nous puissions prendre un photo ^^! Ils sont vraiment top ces Argentins!

Demain départ pour Puerto Madryn où nous allons observer les lions de mer, manchots et surtout… les baleines!! (En espérant qu’il y en aie! Croisons les doigts!)

Holas chicos!

Le 31 octobre, nous avons quitté Mendoza pour Maipù, petite ville à 12km plus au sud. Nous avons été accueillis comme des princes à coups de verre de rouge (Malbec évidement) dans une auberge tenue par un couple de sexagénaires. Ambiance familiale très agréable! Seuls détails moches: … leurs chiens! Le plus jeune, bien que trop court sur pattes et bien trop gros, passe encore mais le vieux!!! 16ans, trop court sur pattes aussi, trop gros aussi, œil gauche aveugle et œil droit inexistant (j’ai fortement pensé à toi Nath hahaha!) et une énorme (!!8cm du hauteur pour un chien qui en fait max. 60!!) tumeur sous le ventre. Et ça vient se coller à toi pour recevoir des caresses hahaha! Nous avons pas eu le courage de prendre une photo…

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Le 1er novembre, nous partons visiter les vignes, les bodegas et les oliveraies en vélo. Le principe de proposer aux touristes de boire toute la journée et faire du vélo nous a beaucoup amusé! Nous allons donc louer des vélos et le loueur, très sympa, nous propose son offre: location vélo+bouteille d’eau+petites noix/raisins+…..verre de rouge au retour! Vous comprendrez qu’ici toute raison est bonne pour boire! Nous débutons par la bodega CECCHIN: petite entreprise familiale de 80 hectares qui nous réserve un accueil très chaleureux et finalement nous offre la dégustation. Spécialistes dans la culture bio, nous y goûtons, entre autres, un malbec sans sulfite. Mais mon choix personnel s’arrête sur leur vin doux mousseux Espumante qui est juste à tomber!!! Nous continuons la visite des environs par l’oliveraie LAUR: énorme entreprise qui malheureusement ne peut nous recevoir pour une visite avant la fin de la journée. Nous avons néanmoins le droit à une généreuse dégustation: olives, tapenade, huile extra-vierge, vinaigre balsamique… tout est délicieux! Nous ré-enfourchons nos vélos pour atteindre une autre bodega, CARINAE: tenue par un français qui, au lieu de retourner sur Paris après son contrat en Argentine, a préféré quitté son job chez EDF pour se consacrer à la vigne. Une jolie histoire et de bons vins! Nous finissons par aller manger une picada dans une autre bodega afin de n’être pas complétement ivres pour rendre les vélos.

Le soir-même, nous soupons au marché sur la Plaza de Maipù avec les deux australiens de notre chambre. Beaucoup de rire, Malbec et cuisine locale!

Pour descendre jusqu’à Mendoza, nous prenons un bus de jour le 30 octobre afin de pouvoir admirer les paysages désertiques et l’arrivée sur les vignobles. Une fois de plus, le car est sale voire très sale cette fois-ci: miettes partout, sol qui colle, reste de sandwich dans le porte-verre… Mais à voir nous sommes les seuls (seuls deux touristes à bord) à être dérangés. Il faut avouer que les autres personnes du bus sentent plutôt forts, que le vieillard derrière nous a soit un problème sérieux d’équilibre doublé d’une dilatation malencontreuse des vaisseaux sanguins du nez soit simplement un taux d’alcool trop élevé dans le sang, et qu’il y a une petite fille toute nue… Hahaha ça donne une petite touche locale à apprécier selon ses goûts.

Arrivés à Mendoza: un petit bife de chorizo de 400g con papas y verduras, du Malbec et au dodo!

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Le 31 octobre, nous partons pour une vadrouille d’un jour dans les Andes. Un minibus couvert de tags vient nous chercher à l’hôtel et nous emmène tout d’abord au lac artificiel au dessus de Mendoza. Ce lac gère les descentes d’eau de trois rivières et sa distribution dans les environs. Depuis un an, la région est en alerte rouge car il n’a pas suffisamment neigé et les réserves ne se sont pas remises à niveau. Nous remontons ensuite le Rio Mendoza pour visiter la verdoyante vallée de Uspallata. Au fil du trajet, la végétation se raréfie et la roche des montagnes échange ses couleurs vives contre du brun-noir avec des sommets enneigés. Nous continuons notre route jusqu’à la station de ski de Penitentes. Nous sortons la polaire, le coupe-vent et l’écharpe: alors qu’il fait 30° en plaine ici il fait à peine 5°! En redescendant en télésiège (oui oui en télésiège hahah) un condor nous passe juste en dessus, volant majestueusement sans bruit. Décidément, nous sommes chanceux! Nous poursuivons notre voyage jusqu’à atteindre le Parque Nacional de Aconcagua. Malheureusement nous ne pouvons pas faire le trek prévu car le temps est trop mauvais… Dommage on sera obligés de revenir ^^! Nous continuons directement jusqu’au dernier village avant la frontière chilienne où seulement 15-20 personnes habitent sur place à l’année… Pas si étonnant vu les conditions météorologiques! Après être rapidement passés voir un cimetière, nous finissons la journée sur la visite d’El Puente del Inca: pont naturel de dépôt de calcaire sulfureux.

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Anecdote du jour: Les condors vivent en couple. Lorsque la femelle condor meurt, le mâle se suicide. Lorsque le mâle meurt, la femelle va tout simplement se trouver un autre mâle……..