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November 1, 2013

La Rioja et le Parque Nacional de Talampaya

La Rioja et le Parque Nacional de Talampaya

Hola chicos!

Nous sommes arrivés le 28 octobre à La Rioja. Ville de taille moyenne qui grouille de personnes dès 19h30 mais qui est complétement morte avant… normal ici il fait 38° la journée. Cette ville n’est pas un de nos coups de coeur, nous y dormons un jour car nous voulons visiter le Parque Nacional de Talampaya.

Le 29 octobre, nous partons avec le plus vieux bus au monde (pare-brise en mosaïque, chewing-gums collés partout et rideaux en décomposition) jusqu’au parc. Sur le chemin, nous avons la chance d’apercevoir un renard des sable courant à travers la route. Quelques kilomètres plus loin, nous voilà à l’arrêt avec le bus! Pas de panne cette fois-ci mais un camion ensablé en travers de la route. En vue de sa position, nous ne savons ni comment il a réussi à se mettre dans ce pétrin ni comment il sera capable de s’en sortir… Nous nous voyons déjà attendre des heures au milieu d’un décor désertique avec qu’un litre d’eau à disposition. Mais non! Voilà qu’arrive de nulle part un tracks qui vient sortir le camion!

205km plus loin se dresse l’entrée du parc. Nous choisissons un tour en minibus (visite guidée obligatoire) car le soleil de plomb aurait raison de nous si nous partions à pied ou en vélo (dans le sable, quelle idée!). La visite débute par des pétroglyphes, discrètement gravés dans la roche par les anciennes civilisations. Puis le minibus continue sa route vers le canyon: deux “portes” de terre rouge-ocre de 80m nous accueillent. Le canyon est impressionnant et rappelle ces scènes de westerns où les cowboys se font attaquer par les indiens nichés au sommet. Ici pas d’attaque en vue, juste un petit fleuve coulant calmement, des lapins-biches (les mêmes que dans le zoo de Buenos Aires), un cochon d’Inde timide et une végétation très épineuse. La guide nous emmène ensuite voir “la fontana”: demi-tube creusé dans la roche de de 75m de haut. Nous y crions tous “HOLA!” et l’écho se répète fort trois fois contre les parois du canyon. Nous partons ensuite voir “la torra” et “le totem”: deux tours de roches qui ont résisté à l’érosion. La visite se termine sur la visite d’un autre canyon plus étroit mais plus long (15m de largeur pour 8km de longueur).

Les environs sont magnifiques! On ne sait plus bien où nous sommes ni en quelle année nous vivons. Le mouvement des plaque tectoniques et l’érosion a créé ces décors et quand nous observons la taille des rochers qui se sont détachés des parois des canyons, nous imaginons quelle force a la nature.

Impressionnant, vivement la suite!!!

 

 

October 28, 2013

Purmamarca et Las Salinas

Purmamarca et Las Salinas

Hola chicos!

Avant dernier jour à Tilcara (le 26 octobre)! Nous décidons d’aller un peu plus loin et de visiter Purmamarca et Las Salinas. Après avoir passé un col à plus de 4’100m (encore une fois, ça en devient banal ^^!), nous redescendons sur un plateau à env. 3’500m où s’étend, comme un mirage, une gigantesque couche de sel. Heureusement que nous avons pris nos lunettes de soleil car le paysage est très éblouissant (si j’étais poète, je rajouterais: de beauté et de luminosité… bref haha). Au milieu des salines se postent deux-trois maisons, nous constatons en se rapprochant que leurs briques sont faites de sel, plutôt étonnant!

Malheureusement, nous avons qu’une heure pour contempler la vue… trop court à notre goût! Nous voilà déjà repartis pour Purmamarca. Sur la route, nous croisons un troupeau de guanacos, cousins plus petits et sauvages des lamas.

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Purmamarca est connu pour sa montagne au sept couleurs. Malheureusement, nous sommes revenus trop tard dans la journée pour apprécier au mieux les différentes teintes. Le spectacle reste néanmoins très beau! Après s’être promenés deux heure autour du rocher et avoir croisé des lamas pas sauvages, beaucoup plus laineux et beaucoup moins sympas (nous aimons les animaux mais ceux-ci sont de sales bêtes!), nous allons boire un petit thé-maté: spécialité d’Amérique du Sud. (Antoine, Jérôme, Justine: Oui oui le club-maté a un goût très semblable!).

 

October 27, 2013

Iruya

Iruya

Après s’être habitués à l’altitude (Léa tu devrais venir faire tes camps d’entraînement ici ^^!), nous partons en bus, le 25 octobre à la quête du village au bout du monde (pour rester polis): Iruya, prononcé Irutcha.

Après une heure de route sur de l’asphalte voilà que le car, type car postal standard, continue sur une piste. Non il n’est pas 4×4 et pourtant… nous traversons des petits trous, des cours d’eau! Une petite halte toilettes au milieu et après que le chauffeur aie dit en espagnol: “Tout le monde est là? Que ceux qui ne sont pas là lèvent la main!” nous voilà repartis. Deuxième petite halte au col: nous sommes à 4’000m d’altitude et nous sentons que nous avons presque le souffle court. Puis la route continue pour aboutir sur un village au milieu de rien: Iruya!

Nous nous attendions à un village rustique avec des ânes qui broutent mais il n’en est rien. Le village ressemblent fortement aux autres mais nous avouons que sa situation est quelques peu hors du commun! (Que plus personne ne disent que Pampigny ou Apples c’est le tr** du *** du monde hein!!!!!).

Pour le retour, nous tenons à souligner les prouesses du conducteur qui, tout en parlant et riant sans cesse, a su nous ramener à bon port malgré la pluie, la neige(!!) et les cours d’eau du coups plus remplis d’à l’allée. Un magicien de la conduite!

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Le soir venu, pour nous remettre de nos émotions, nous choisissons un charmant petit restaurant proposant des plats locaux. Ce soir c’est ragout de lama et quinoa au menu! C’est vraiment succulent!

 

October 27, 2013

Tilcara

Tilcara

Après ces aventures en bus, nous sommes finalement arrivés dans ce petit village situé entre deux montagnes le 23 octobre.

Le lendemain, nous décidons de commencer notre visite des environs pour une petite promenade (8km aller-retour) jusqu’à une cascade nichée au fin fond d’un vallon. Il est en effet conseillé de ne pas faire trop d’effort en attendant de s’habituer à l’altitude car nous sommes ici à 2’465m. Le sentier grimpe petit à petit dans la montagne à travers les cailloux et les cactus pour déboucher sur une maisonnette dans laquelle nous attend une petite dame, gardienne de la cascade. Nous redescendons à brute, suivons le lit d’une mince rivière pour tomber sur la cascade. Elle est pleine de charme mais semble bien ridicule après avoir vu celles d’Iguazù.

Lors du retour au village, nous constatons à quel point le temps change vite ici: un peu de nuages, un peu de vent, beaucoup de nuages, beaucoup de vent et soudainement des trombes d’eau! Et les températures chutent: alors que nous mourrions de chaud la journée, il nous faut maintenant sortir la polaire et le coupe-vent…

Ce village est trop sympa! Les locaux sont aimables, serviables et personne ne se stresse (ils marchent d’ailleurs très lentement). Nous sommes en pleine période électorale et le soir venu, les stands des différents partis font la compétition à qui mettra sa musique plus fort. C’est très drôle à voir, surtout quand un vieil argentin commence à sautiller sur un mix électro/musique traditionnelle, mythique! Nous avons eu de la peine à ne pas rire!

 

October 25, 2013

De Puerto Iguazù à Tilcara…

De Puerto Iguazù à Tilcara…

Hola chicos!

Un petit récit sur notre trajet Puerto Iguazù > Corrientes> Salta > Tilcara.

Ca commence mal: le premier bus (Puerto Iguazù> Corrientes) sent très fort l’urine! Et pire encore: ce sont les sièges à côté des toilettes qui nous attendent sagement pour 10h de route… L’odeur se dissipe gentiment au fil du trajet heureusement. Finalement, le bus met 13h pour arriver à cause d’un accident grave sur la route.

Nous voici à Corrientes dont nous ne connaissons rien. De nouvelles découvertes à chaque coin de ruelle: une jolie rue piétonne remplie de magasins, un parc au bord du Rio Paranà, un port de ferraille… Une petite ville pleine de charme. Nous avons à peine de temps de visiter, faire une sieste dans le parc que nous voici à nouveau à bord d’un bus de nuit.

Le deuxième bus (Corrientes> Salta) est bien mieux et le trajet se passe à merveille. Certes, c’est long mais finalement pas si inconfortable (et surtout bien moins cher que l’avion!).

Arrivées à Salta avec 10min d’avance (si,si véridique ^^), on arrive juste-juste à prendre un bus pour monter directement à Tilcara qui est notre destination finale.

… C’est là que les ennuis commencent….

Après env. 35min de trajet,  le bus part au garage (avec tous les passagers à bord, normal) pour une révision. Après 30min dans le hangar, le chauffeur nous fait monter dans un autre bus parce que celui-ci a rendu l’âme. Après env.1h de trajet, le deuxième bus se stoppe au bord de la route, il a aussi rendu l’âme… On attend 1h30 au bord de la route au milieu de nulle part pour que finalement le premier bus (du coups pas si cassé que ça) vienne nous prendre et nous amener à bon port! Ce trajet semé d’embûches et d’attentes forcées en pleine nature nous permet d’apprécier le début de la Quebrada de Humahuaca: splendide!! Des montagnes de toutes les couleurs.

Ouf! Nous sommes finalement à Tilcara ^^!

La suite de l’aventure quand on aura plus de réseau… ici c’est le bout du monde.

 

October 21, 2013

Puerto Iguazu

Puerto Iguazu

Hola chicos!

Hier, nous avons visité les fameuses chutes d’Iguazu et, malgré le fait d’avoir déjà vu les chutes Victoria en Zambie, Diane en est restée sans voix! Il nous sera très difficile de décrire une telle force de la nature mais tentons!

El Parque de las Cataratas de Iguazu est un grand parc composé de deux circuits afin de voir les chutes d’en haut et d’en bas. Nous avons commencé par le haut. Après avoir marché env. 300m, croisé déjà quelques gros lézards, on aperçoit les chutes entre le feuillage tropical. Des litres et des litres d’eau se déversent par plusieurs gigantesques cascades et sur plusieurs étages: le spectacle est vraiment à couper le souffle! Plus nous nous en approchons plus nous sentons une brume se déposer sur nous jusqu’à en être vraiment mouillés tout au bout du chemin. Sur le chemin vers le bas, nous croisons des coatis (rongeurs de taille moyenne très gourmands), plusieurs iguanes noir et blanc, différents oiseaux exotiques (exotiques pour nous ^^), un toucan qui est l’emblème du parc et des ceennnnttaiiinnnes de papillons. Après avoir vu les chutes d’en bas, nous montons à bord du bateau qui nous emmène quasiment sous l’une d’elles: en moins de 2min sous sommes trempés jusqu’au sous-vêtements. Heureusement, ici il fait….(désolés de vous avouer ça alors que vous êtes sûrement sous le brouillard) 37°!!

Avant d’accéder à la dernière chute: la Garganta del Diablo, nous décidons de faire une petite promenade de 7km à travers la forêt en espérant croiser plus de faune et flore… Malheureusement, à part de nouveaux iguanes et de nouvelles espèces de papillons, pas grand chose. Mais la promenade nous aura permis de connaître ce que le terme “frôler la mort” veut dire. En effet, alors que nous marchions tranquillement, nous entendons soudain un gros craquement! Nous avons à peine le temps de lever la tête, comprendre qu’une grosse branche à craquer, sauter chacun de son côté avant que la branche ne s’écrase au sol entre nous deux. Papa, Maman on a rien!

Retour des 7km en sueur sous un soleil de plomb pour finalement accéder au but ultime: la Garganta del Diablo: incroyable! Des masses et des masses d’eau tombent dans le vide dans un brouhaha d’enfer! On se sent soudainement tout petits… Il y a un mélange entre la force de la nature par ces flots d’eau et de légèreté par les arc-en-ciels. Un spectacle que nous n’oublierons pas de si tôt.

Ce soir, départ en bus pour le nord-ouest!

 

October 19, 2013

Ùltimo dìa en Buenos Aires.

Ùltimo dìa en Buenos Aires.

Hier, pour notre dernier jour dans la capitale, nous avons participé au GraffitiMundo Tour: une présentation des graffitis et de leurs histoires organisé par des jeunes de Buenos Aires. Nous avons appris (en résumé) que cet art de rue est apparu en même temps que la démocratie et servait à la base à revendiquer ses croyances et désaccords politiques alors que le pays sortait à peine de l’oppression militaire. Aujourd’hui, ils sont tolérés par le gouvernement et certains privés font même des commandes spéciales. Visite à faire absolument si vous venez un jour ici!

Nous avons aussi fait un petit tour dans le jardin botanique et le jardin zoologique, juste le temps qu’Adrian sympathise avec les lapin-écrureuils, lapin-faon (bref un mélange peu harmonieux entre deux animaux, on sait bien bien encore lesquels…), (ça change de notre lapin-lion favori ^^ aka Slavica!).

Nous avons aussi emprunté pour la première et unique fois le métro buenos airesien (ça non plus on ne sait pas bien comment ça se dit…): New York n’a rien à lui envier!

Aujourd’hui, départ de Buenos Aires pour Puerto Iguazu afin d’aller voir les “plus belles chutes du monde”! On a hâte! Bisous à tous, les photos suivront ^^!