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February 14, 2014

Dernière journée à Lima

Dernière journée à Lima

Hola chicos (cette fois-ci c’est vraiment la dernière fois, promis !)

Nous sommes arrivés en Nouvelle-Zélande voilà maintenant plus de deux semaines et vous n’avez eu le droit à aucun post depuis… Aïe aïe aïe nous allons perdre nos fidèles lecteurs si nous continuons comme ça ! La raison de notre absence ? La Nouvelle-Zélande elle-même !! Ici c’est tellement beau ! Nous sommes tombés amoureux de ce magnifique pays, du coups nous courrons dans tous les sens pour tenter d’en voir le plus possible et, de ce fait, nous sommes soit trop fatigués pour écrire des articles soit nous avons tout simplement pas le temps. Mille pardons ! Voilà les excuses étant faites, nous sommes prêts pour repartir de plus belle avec « Les aventures d’Adrian et Diane de l’autre côté de la planète ». Comme nous avons pas mal de retard, vous aurez le droit à des articles assez courts. Les photos parleront assez d’elles-mêmes je vous le garantie ^_^ !

Avant tout : petit retour en arrière sur notre dernière journée sud-américaine.

Pour clôturer la visite de ce superbe continent, nous avons choisi de participer à un cours de cuisine. Au programme :

–       Une dégustation d’un milk-shake de lucuma, un fruit péruvien qui ressemble à une grosse pomme et qui s’avère avoir exactement le même goût que la glace Mövenpick Maple Walnut ! Miam miam miam, délicieux (et les aphtes en moins)

–        Un tour des quartiers gastronomiques de Lima à savoir à savoir Miraflores et Barranco

–       Une visite d’un marché aux fruits et légumes avec dégustation

–       Un cours de cuisine pour apprendre à préparer un ceviche : tartare de poisson, un des plats nationaux !

–       Un cours de pisco sour : LE fameux cocktail, mais ceux qui nous ont bien lu savent de quoi il s’agit

–       Et finalement une copieuse dégustation de plats locaux sur une terrasse face à des ruines pré-incas.

Une magnifique journée ! Nous avons compris pourquoi le pisco sour nous détruisait autant la tête : à coups de 1,5dl de pisco dans 3dl de cocktail évidemment que nous étions vite bourrés hahahaha ! Nous avons également découvert que la délicieuse courge servie avec le ceviche s’avérait être de la patate douce ! Allé je m’arrête là, je vous laisse admirer la ressemblance de nos ceviches à ceux du chef.

Hasta la vista Peru ! Hasta luego America del Sur… Te amamos mucho!!!

 

January 17, 2014

La jungle amazonienne!

La jungle amazonienne!

Hola chicos !

Dernier post d’Amérique du Sud car d’ici quelques jours nous nous éloignerons encore plus de vous en volant jusqu’à la Nouvelle-Zélande ! Mais avant ça nous allons vous conter «  Les aventures d’Adrian et Diane dans la forêt amazonienne » comme promis ^^ ! Par où commencer ?!? Aller dans la jungle, ce n’est pas rien comme expérience et les sentiments sont si nombreux que nous avons de la peine à faire une synthèse du tout. L’article est long, faudra vous accrocher: bonne lecture!

Après passé 3h de vol, accompagnés d’un gars à la tête de tueur menotté, nous avons atterris à Iquitos le 11 janvier à 11h. Directement pris en charge par notre guide Cesar à l’aéroport, nous commençons par poser nos affaires à l’agence. Nous avons 2h30 devant nous avant que le bateau ne parte remonter l’Amazone en direction de notre lodge. Cesar choisit donc de profiter de ce temps libre pour nous emmener manger au marché local… Dès le départ, c’est une immersion totale : pas d’autre alternative, nous mangerons les mets locaux. Nous avons le choix entre du poisson-chat grillé, du piranha grillé, du caïman grillé, des pâtes de poulet en brochette ou du porc, le tout accompagné de boulettes de riz cuit dans une feuille de palmier. Comme nous sommes tous les deux très curieux, nous choisissons de manger du caïman. Mais avant ça, apérooo : brochettes de suris grillés ! Le suris est une larve d’env. 4cm de long sur 1,5cm de large que l’on trouve dans le tronc de certains arbres… Beurk, vraiment vraiment VRAIMENT dégoutant ! Surtout que pour expliquer à quoi ressemble la bête, la vendeuse nous en montre gisant vivantes dans un seau… Beurk beurk beurk ! Mais vous nous connaissez : nous sommes très courageux et nous les avons mangé ! Si si si on l’a fait et bien que je ne sois pas capable d’en manger plus d’une, je dois avouer que le goût n’est pas si mal. Quant au caïman, c’est délicieux : une texture de blanc de poulet et un goût qui se rapproche du poisson. Après ces premiers aventures, le guide nous emmène chez sa belle-mère boire une petite bière pour se rafraîchir car ici il doit bien faire 35°.

À 14h, nous montons à bord du Stephanie qui nous conduira en trois heures, sur les eaux de l’Amazone, jusqu’à notre lodge.

L’accueil est parfait, les gens ici sont tous adorables et serviables, en résumé : nous adorons cet endroit ! Juste après le souper, nous partons pour notre première excursion amazonienne ^_^ : une courte promenade de nuit dans la forêt. Pas besoin d’aller très loin, à peine à 15m de notre chambre, nous trouvons notre première grenouille puis, 20m plus loin, notre première grosse araignée. Brrrr il ne faut pas avoir des petites bêtes ici ! Nous partons ensuite à l’orée de la forêt, 30m plus loin, où nous croisons le chemin de deux tarentules de 4cm de diamètre et d’un scorpion. Ca promet pour la suite… Mais maintenant il est temps de dormir. Dès la première nuit, notre sommeil est bercé par les croassements des grenouilles, le chant des oiseaux nocturnes et différents autres bruits provenant de la forêt et de la rivière.

Le 12 janvier, notre journée commence à 06h30 par une longue marche de 5h dans la jungle ! Nous chaussons nos bottes en plastique obligatoires pour aller dans la selva et c’est parti ! Nous croisons de petits singes se régalant de sève, des singes nocturnes bien installés dans leur nid, commençant leur nuit, différentes autres sortes de singes toutes plus belles les unes que les autres, des papillons bleu flash, un écureuil très peureux, une multitudes d’oiseaux dont des perroquets jaune et bleu majestueux. La faune, bien que bruyante et très présente, ne se montre pas derrière chaque arbre (l’expression « à chaque coin de rue » n’est pas adéquate ici ^^). Elle se laisse chercher, se laisse découvrir petit à petit et avec pas mal de patience. Nous sommes en train d’observer des singes quand tout-à-coups Adrian, regardant tellement haut dans la canopée, perd l’équilibre, trébuche et tombe dans l’arbre le plus épineux de toute la forêt amazonienne ! Une vingtaine de toutes fines épines se retrouvent loger dans son coude gauche. Les guides essaient tout de suite de les sortir à l’aide de leur canif mais elles sont cassantes et cela s’avère impossible. Les guides prient pour que cela ne gonfle pas et nous continuons notre route. A notre arrivée à la lodge, nous mettons près de 45min à extraire à l’aiguille une à une ces maudites épines. A l’heure où j’écris ce post, aucune infection n’a pointé le bout de son nez bien qu’il en reste quelques-unes dans son coude, un petit souvenir ! Plus tard dans la balade, le guide ramasse une noix du brésil par terre, la pèle, la casse en deux et nous offre à manger les larves vivantes cachées à l’intérieur. C’est encore plus dégu’ que les suris grillés !!! La bête bouge dans ta main alors que tu la portes à la bouche… Mais là aussi nous avons été très courageux et nous les avons mangé !!!

L’après-midi, nous partons en petite barque à moteur observer la nature et ses habitants. Nous revoyons des singes, des oiseaux, des chauves-souris dormant sur le tronc et, à un croisement de deux bras de rivières, de timides dauphins d’eau douce. Sur le retour, nous découvrons, perchés tranquillement au sommet d’un arbre, deux paresseux.

…..

Comme si le monde avait cessé de tourner… Nous ressentons en même temps la force et la tranquillité de la nature. Nous savons que s’il arrivait que l’on se perde, la forêt nous avalerait touts crus mais en même temps tout semble si paisible ici. Les eaux brunes foncées, presque noires de l’Amazone, coule en douceur mais ne permettent à aucun moment de deviner ce qu’il se trouve à plus de 10cm de la surface. Certains cris d’oiseaux sont à la limite de l’effrayant alors qu’ils appartiennent à des oiseaux magnifiques. C’est très bizarre comme sentiment…

…..

Le soir venu, nous réembarquons pour tenter de trouver des caïmans mais nous rentrons bredouille.

Le deuxième jour, nous partons pour la journée marcher dans une zone plus dense à la recherche de plus d’animaux. Nous croisons d’autres singes dont des grands primates orangés et des petites fougueux. Un mille-pattes au bord tranchant vient également à notre rencontre. A mi-chemin, nous arrivons sur un lac où nous apercevons un caïman bronzant dans les plantes aquatiques, de grands et très bruyants oiseaux à crête (des ruminants… Si si c’est vrai, ça existe !) et un charmant ver d’eau. Nous observons au loin un oiseau exotique accompagné ses petits et délogeons un énorme caïman de 4m d’après les dires du guide. Nous n’avons vu pour notre part que la grosse vague qu’il a formé en fuyant. Au retour, nous remontons dans la barque pour manger en appréciant les bruits de la nature. C’est magnifique !

Le soir même, nous retentons la chasse au caïman. Nous ne trouvons que des jolies grenouilles très photogéniques.

Le 14 janvier, nous partons le matin tôt pour un « bird watching » magique. Longeant les rives toute en discrétion dans notre canoë, nous découvrons la légèreté de la nature au petit réveil. Nous croisons sur le chemin un ami de Cesar qui nous présente fièrement ses prises du jour : un poisson-chat, des piranhas végétariens, un poisson au look préhistorique et un autre magnifique poisson dont le nom m’échappe. Ce court intermède, nous permet de découvrir les dents acérées des piranhas : impressionnant ! Nous revenons déjeuner à 8h à la lodge avant de grimper à près de 50m dans la canopée pour découvrir la forêt vue d’en haut à l’aide de tyroliennes. Bien que la vue soit à couper le souffle, je n’ai que peu apprécié cette excursion, je tremblais comme une feuille à l’automne là-haut. Adrian, quant-à-lui, volait d’arbres en arbres tel un vrai petit singe d’ici.

L’après-midi, Cesar nous emmène à nouveau nous balader en canoë. Ce moyen de transport simple et silencieux permet d’approcher de plus près les animaux mais nécessite de bons muscles aux bras… ou de bons accompagnants ^^ ! Installée au centre avec Cesar devant et Adrian derrière, tous deux pagayant, j’ai passé une après-midi des plus agréables ^. Cesar m’appellait d’ailleurs « la reina »… « Como esta la reina ? » ; « Muy bien, muy bien ! » hahaha !! Enfin muy bien jusqu’à ce que la reina se prenne une branche remplie de fourmis en plein dans le visage ! Heureusement pas dangereuses mais cela reste peu plaisant de se retrouver couverte de fourmis. Beurk ! C’est d’ailleurs lors de cette sortie que nous nous sommes retrouvés avec le plus d’insectes sur nous. Petite araignée verte, moyenne araignée brune, grosse araignée noire à gros corps, fourmis rouges, fourmis noires, sauterelles vertes, sauterelles noires, sauterelles brunes, attaques de moucherons sur les pieds, attaques de moustiques dans le cou… Non mais on aime l’Amazonie, on vous promet hahaha ! Et encore… les arbres que le canoë frotte ont des sortes de petites larves et des milles pattes sur leur tronc. D’un sympathique tout ça ! Nous revenons de nuit après avoir admirer le coucher du soleil sur la selva.

Le dernier jour, nous avons le droit à une grasse matinée jusqu’à 7h30 avant de partir pour Chino, le village voisin, à la découverte de l’artisanat local et des gens d’ici. Tout le monde est très accueillant et souriant. Le yuca (du manioc, qui est un des aliments principaux) cuit gentiment à petit feu dans une énorme casserole devant la maison. Il sera utilisé pour la préparation de la Jungle Beer, généralement bue le samedi par tout le village. Nous terminons notre visite chez une charmante famille à boire de la bière (à 10h30 !). Ils sont très fiers et très heureux de nous montrer les poissons qu’ils ont attrapés, principalement des piranhas et des poisson-chats, et leur ruche naturelle qui s’avère être un bout de tronc coupé dans lequel les abeilles avaient fait leur nid. D’ici peu de temps, ils ouvriront le tout et récolteront le miel. Nous achetons quelques souvenirs avant de retourner à la lodge pour faire notre sac.

Voilà, la forêt amazonienne c’est terminé : quelle expérience inoubliable !!! Les gens vivent dans un autre monde, dans la paix et un environnement des plus incroyables. Notre départ, qui est également synonyme de la fin de notre aventure en Amérique du Sud, nous rend nostalgique avant l’heure…

De retour à Iquitos, Cesar nous emmène visiter le marché de Belen. Une fourmilière de locaux, aucun touristes en vue, vendent des épices, des fruits et légumes, du poisson ou encore du poulet à même de vieux étalages en bois. Les odeurs sont intenses, le sol est recouvert d’écailles de poisson, de restes de poulet, d’écorce de noix de coco, d’épluchures de légumes et leurs mouches, nous y trouvons même une mâchoire de bœuf… Nous comprenons pourquoi notre cher guide nous a dit de changer nos tongs pour des baskets. À un coin de rue, nous sommes surpris de voir deux vautours se régaler de ces fameux restes. Un retour à la civilisation marquant…

Merci d’avoir tenu le coup et d’avoir lu cet interminable post jusqu’à la fin ! Désolée, c’était impossible à résumer…

On se recontacte sur un nouveau continent ^_^ ! Ciao !

 

January 16, 2014

Huanchaco et Mancora

Huanchaco et Mancora

Hola chicos !

Yeeeaaah fini le désert, à nous la plage !

Au départ, nous avions prévu de partir vers Huaraz et Caraz pour découvrir la cordillère blanche puis redescendre un peu à Chavin de Huantar pour visiter le site archéologique avant de retourner sur Lima. Seul bémol : la météo… nous avions complétement zappé la saison des pluies. Hum ! Nous avons donc changé nos plans à la dernière minute et choisi Trujillo pour ses sites archéologiques et sa plage. Nous décidons de loger un peu plus loin, à Huanchaco, une petite station balnéaire avoisinante.

L’hostel est bof : chambre vieillotte, accueil sans plus, personnel qui rentre dans la chambre à 02h du matin croyant que la chambre est vide, chat qui y rentre la nuit suivante, douche qui coule à même le mur (…) mais nous sommes à 20m de la plage et ça ça nous plaît vraiment ^^ !

Le premier jour, nous nous reposons de notre long trajet de bus : Adrian dort dans la chambre et moi je vais m’allonger sous un parasol badigeonnée de crème solaire à indice 50… cela ne suffira pas, je finis ma journée avec un joli coup de soleil.

Le deuxième jour, nous partons à la découverte du passé en visitant les sites archéologiques des environs :

–       Chan-Chan : gigantesque capitale de la civilisation Chimu (pré-inca) abritant à l’époque env. 30’000 personnes. J’ai un petit pincement au cœur en découvrant une statue de bois à l’oreille cassée qui me fait drôlement penser à celle de TINTIN et donc à mes patrons et collègues de Morges…

–       Différentes Huacas (site religieux) dont la Huaca de la Luna : le centre religieux  des Moche (pré-inca aussi, leur nom nous a beaucoup fait rire car tous les objets artisanaux ont un insigne « moche » gravé dessus hahaha!). En plus de l’approche architecturale très intéressante de la visite, nous y avons appris tout le déroulement du sacrifice humain régulièrement pratiqué ici. Tout d’abord, ils choisissaient une personne et la droguait au jus de cactus hallucinogène. Ils l’amenaient ensuite dans une salle pour la mettre nue et la décorer pour finalement la conduire jusqu’à la place de sacrifice où elle était torturée afin de la vider de son sang. Ils finissaient par la jeter sur un gros rocher et la laissaient mourir là. Une petite partie du sang était offerte à boire au grand prêtre (beurk) alors que le reste était déversée dans les champs dans le but d’assurer une bonne récolte. Croyances, croyances…  Une visite captivante mais un peu effrayante !

Le troisième jour, changement d’ambiance : nous profitons de l’océan et nous prenons notre premier cours de surf. Comme le prof nous a donné de grandes planches, nous arrivons à nous lever dès la première vague bien que celle-ci fasse environ 2m50………. mais non je rigole, les vagues étaient minuscules mais pour débuter c’était parfait. Après nous être bien fatigués à remonter les vagues, nous nous partons manger notre premier « arroz con mariscos » (riz aux fruits de mer) d’une longue série hahaha ! En tout, en seulement 6jours de plage, nous avons dû en manger près de 5fois chacun tellement c’est bon ! (Julia j’ai beaucoup pensé à toi en mangeant les petits calamars !). Nous passons l’aprèm midi et le lendemain à profiter de l’océan : cours de surf, bronzette, fruits de mer, soleil… le rêve !

Après quelques jours passé ici et sur un coup de tête, nous décidons de partir vers du plus paradisiaque et regardons pour faire un tour aux îles Galapagos. Belle utopie, à mille millions de dollars les trois jours, nous renonçons et prenons un billet de bus pour Mancora, une plage située à 8h de bus plus au nord et à une centaine de kilomètre de la frontière équatorienne.  Sable fin, restaurants de poisson à même la plage, cocotiers, cours de surf, musique le soir, mangue au bord de l’eau : génial ! Nous logeons dans un charmant bungalow entouré de palmiers et de hamacs, à 3min de la plage et 10min du centre. Ici les vagues sont plus grandes, il y a beaucoup de monde dans l’eau et le sol présente quelques rochers. À nous deux, nous avons trois pieds blessés, une épaule rappée, un plat du tympan, une bonne dizaine de chutes et deux personnes heurtées en seulement 1h30 de cours ! Mais nous persistons et progressons gentiment ! Une après-midi, nous optons pour du bodyboard dans les vagues : vraiment trop marrant, à part qu’avec la force de la vague, tu te retrouves à moitié nu sur la plage hahaha !

Pour ce qui est des petites aventures du coin :

– Nous étions en train de manger (un shrimpburger incroyable si vous voulez tout savoir ^_ ^ miam, trop bon !) quand tout-à-coups nous entendons un gros bruit et voyons nos voisins manquer de se faire assommer par trois noix de coco tombant du cocotiers ! Plus que de peur que de mal heureusement.

– Au même endroit, nous regardions les surfeurs quand soudainement nous voyons apparaître un chien sur une longboard surfant la vague !!! Hahahah ici le surf est roi et tout le monde le pratique à voir ! Excellent !

– Le soir suivant, nous avons croisé la route d’un scorpion sur le chemin (en sable) du retour à l’hostel alors que je venais de faire l’aller à pieds nus à cause de mes cloques.

– Et le lendemain, le tenancier de l’hostel nous a offert à câliner un bébé iguane qu’il avait trouvé devant notre bungalow. Ce coquin tentait de nous mordre quand on faisait des photos.

Voilà dans les grandes lignes « Les aventures d’Adrian et Diane à la plage », d’ici quelques jours, vous aurez le droit au récit « Les aventures d’Adrian et Diane dans la forêt amazonienne » car oui (!) notre prochain arrêt se nomme Iquitos, en plein cœur de la rainforest du côté péruvien. Aïe aïe aïe les moustiques, les araignées et autres insectes qu’il va y avoir, je redoute déjà.

 

January 4, 2014

Retour à Cuzco // Nazca

Retour à Cuzco // Nazca

Hola chicos !

Après le Machu Picchu et Aguas Calientes, nous avons choisi de revenir en taxi sur Cuzco pour nous faciliter la visite des deux sites situés sur la route : Las Salineras de Maras, terrasses de sel qui se sont avérées un peu boueuses à cause de la saison des pluies débutante mais qui étaient néanmoins très belles, et le site archéologique de Moray, trois grands cercles de terrasses incas utilisés à l’époque pour des recherches agronomiques.

De retour en ville, Cuzco s’est avéré déjà beaucoup plus calme que les jours précédents : beaucoup moins de mendiants, moins de gens dans les rues, la folie des fêtes est comme partout bien éphémère.

Avec un pincement au cœur, nous avons quitté notre très chère fouine le 30 décembre pour prendre un bus en direction de Nazca. Jonas, quant-à-lui, a repris l’avion pour la Suisse le 31 décembre afin d’aller faire ses premières preuves sur le marché du travail après avoir fraîchement et de façon brillante terminé son travail de master en HEC. (Je situe pour les gens qui ne connaisse pas le grand et très intelligent Jonas Addor ! Roi du pétrole !)

*****

JONAS ! MERCI pour ces grands moments de rigolades, merci de nous avoir en quelques sortes apporté un peu de chez nous en venant, merci de nous avoir supporter (surtout Adrian au réveil de sieste), merci de nous avoir « forcé » à passer par la Bolivie et merci de nous avoir plus que soutenu dans notre tourista hahaha ! On t’aime fouine !

*****

Nous revoilà donc Adrian et moi en vadrouille ! Malades depuis quelques jours, les 14h de bus sillonnant l’Altiplano pour atteindre la côte se sont révélées être un véritable challenge : nausées, mal de ventre, incapacité à dormir, nous sommes passés par tous les stades. Et les nausées ne sont pas prêtes de s’arrêter car nous sommes venus à Nazca dans le but de survoler en petit avion les lignes tracées dans le désert ! Etant donné que peu de compagnies aériennes décollent le 1er janvier, nous avons pris notre courage (et notre estomac) à deux mains et, après une petite heure de sieste entre 06h30 et 07h30 du matin, nous sommes partis en direction de l’aérodrome de Nazca. Nous sommes accueillis dans de grands rires par un petit pilote (1m50 de haut les bras levés pour 1m20 de large le ventre rentré). Après n’avoir fait presque aucun check, nous décollons sur le désert. Dès la première figure, nous comprenons que le vol sera difficile à supporter : le pilote met l’avion presque à la verticale sur le côté afin que nous voyons bien les lignes et repart dans l’autre sens afin que l’autre lignée de passagers les voient également. Allé (!) plus qu’une quinzaine de dessins au sol à observer ! Le pilote, très aimablement et toujours en riant beaucoup, propose de finir le vol sur quelques vagues nous faisant décoller de notre siège. Merci mon Dieu : nous finissons par toucher la terre ferme et pouvoir aller dormir !

Le soir même, avec 6h de retard sur vous, nous fêtons le Nouvel An en compagnie des tenanciers de notre hostel qui nous ont cordialement (et avec insistance) donné rendez-vous à 23h45 pour manger et fêter. Dès 22h, les pétards commencent à exploser de partout. Comme l’un manque de rentrer par notre fenêtre, je décide d’aller observer ce grabuge de plus près : deux bandes de gamins s’amusent à jouer à la guerre de quartier, se lançant des pétards dessus, visant les voitures dans le but de faire sonner l’alarme… de vraies petites canailles ! A minuit, chaque famille sort sa poupée de tissu à taille humaine composée de vieux vêtements et… lui met le feu! Cette coutume étrange qui symbolise le passage à de nouvelles choses, nous a beaucoup fait rire. Puis, après avoir fait partir leurs plus beaux feux d’artifice, la famille nous invite à passer à table pour un sommaire mais très sympathique souper : ici pas de champagne, pas de fondue, pas de bon repas espagnol, juste de la bière, du poulet et du riz. (Très bon aussi mais sachez qu’en rentrant nous avons déjà prévu de rattraper les repas de Noël et Nouvel An ^_^ ! Papi prépare ton délicieux foie gras hahahah !) Vient ensuite le moment de danser! Le frère nous mène jusqu’à leur « garage-salon », allume YouTube à fond et c’est parti pour la fiesta de l’année !!

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Allez sur Youtube.ch, tapez « Najanrita de sucre » et vous tomberez sur les musiques sur lesquelles nous avons dansé hahah !! Fantastiques !! Si ça ce n’était pas un Nouvel An local, nous ne savons pas ce qu’est un Nouvel An local. Bref une chouette soirée, nous avons bien rigolé (surtout moi qui aie eu l’honneur de voir Adrian danser sur cette musique !). Nous n’oublierons pas notre passage à l’an 2014 de si tôt !

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Le lendemain, nous partons en Buggy, grosse voiture 4×4 ouverte à 8 places, visiter les sites environnants : le site archéologique de Cahuachi, l’aqueducto de Cantalloc et les cimetières des anciennes populations Nazca. La visite se poursuit avec 1h de sandboard (surf sur les dunes), 20min de rallye et montagnes russes à toute vitesse avec le Buggy dans les dunes de sable et se finit sur un magnifique coucher de soleil. Ce tour est absolument à ne pas manquer si vous allez à Nazca : il mélange culture, archéologie et fun, une activité parfaite en dehors de l’observation des lignes. On a adoré !

Voilà, après 2 jours à Nazca, c’est déjà reparti : bus à 06h30 du matin pour atteindre Lima à 14h et prendre le bus Lima-Trujillo à 23h. Juste le temps, d’aller manger et faire quelques achats, notamment remplacé les magnifiques sandales Nike d’Adrian et mes quelques tops qui n’ont pas survécus aux laveries boliviennes et péruviennes. Dès demain, à nous la plage, les vagues et peut-être bien les cours de surf !

December 26, 2013

Le… MACHU PICCHU!

Le… MACHU PICCHU!

Hola chicos !

Bon! Maintenant nous passons aux choses sérieuses: le Machu Picchu! (Pour les joueurs du FCPDJ et les innombrables supporters de l’ancien numéro 9 et de l’encore plus ancien numéro 14 sachez qu’aujourd’hui nous on a Ma(t)ch’!)

Arrivés à Aguas Calientes le 25 décembre, nous passons l’après-midi au marché artisanal, à farfouiller dans les stands.

Le lendemain, nous nous partons à pied à 4h30 du matin de l’hostel afin d’arriver au check-point à 5h et en haut du Machu Picchu à 5h45 juste avant ceux qui prennent le premier bus qui monte. J’ai personnellement eu beaucoup de peine à gravir les 1’716 marches, 8km, et 400m de dénivelé qui nous séparaient de ce site extraordinaire mais grâce à la motivation et au soutien de mes deux gardes du corps, j’y suis arrivée! Quant aux deux gars, eux, n’ont eu aucune peine à faire un tel effort dès le matin tôt et ont même fini sur un 200m de sprint digne de Léa Sprunger! Mais vous savez quoi? Et bien c’est bel et bien Adrian Baumann, Jonas Addor et Diane Dubreuil qui sont rentrés les premiers en ce 26 décembre 2013 dans un Machu Picchu encore tout vide. Yeah Yeah YEAH ^_^ ! (C’était Adrian le premier, il insiste, je le note.)

Pour ce qui est de la description du site, je ne saurai quels adjectifs choisir… énorme ? gigantesque ? impressionnant ? magnifique ? splendide ? hallucinant ? Tous ces mots semblent insignifiants en comparaison à ce que nous avons devant les yeux ! Vous vous retrouvez soudainement devant une cité accrochée à la montagne, presque suspendue dans le brouillard mais quand vous regardez de près vous constatez que les maisons, les temples et les murets sont fait de gros blocs de pierre pesant des tonnes… Et là vous vous demandez vraiment comment les incas ont réussi à construire tout ça à flanc de montagne, comment ils ont réussi à monter ces pierres si haut alors qu’ils ne connaissaient pas la roue (et que vous vous avez failli faire une crise cardiaque à la montée) !? Ce site archéologique est fou par sa taille, son emplacement et la qualité des ruines. Après la visite « standard », nous prenons notre courage à deux mains pour gravir le Wayna Picchu, la montagne en arrière plan afin d’avoir une vue différente. La montée par d’étroits escaliers de pierre très abruptes et mouillés de la pluie de la veille dure une petite heure mais la récompense au sommet justifie l’effort. La descente, malgré l’aide des différents câbles et cordes, est quelque peu périlleuse et pourrait offrir des sensations fortes aux personnes qui auraient le vertige.

Cette visite se place pour sûr dans notre top 3 du voyage! C’était EXTRAORDINAIRE ! A voir dans sa vie!

 

 

December 26, 2013

Cuzco et la Vallée Sacrée des Incas

Cuzco et la Vallée Sacrée des Incas

Hola chicos !

Nous voilà à Cuzco, aux portes de la vallée sacrée des Incas. Malheureusement, l’âge d’or inca est bien loin et les mendiants bien proches. Malgré ce triste détail, la ville nous plaît: fidèle à une grande ville sud-américaine, elle est pleine de vie sans être pour autant trop stressante.

Le lendemain de notre arrivée, nous participons à un tour organisé (dont le guide semble tout droit sorti d’une secte à sa façon de parler) dans la Vallée Sacrée des Incas.

Premier stop : Pisàc. Nous remarquons tout de suite un grand nombre de magnifiques anciennes terrasses de culture incas puis, plus haut les ruines des deux quartiers de la cité. Sur l’arrière du village, creusés dans la montagne, se trouvent des centaines de petites cavernes : le cimetière. C’est très beau et l’ingénierie des Incas nous impressionne énormément. Après la visite des ruines, nous descendons dans le village visiter une bijouterie artisanale dans laquelle je craque pour un pendentif en argent (certifié attention !)

Après avoir mangé, le bus nous pousse jusqu’à Ollantaytambo. Cette petite ville a été déclarée « capital de la Indianidad » en 1995 pour son imposante forteresse inca qui surveillait les allées et venues au Machu Picchu. Elle est en effet située de manière très stratégique à l’endroit où la montagne et le fleuve (d’un courant ahurissante, impossible à naviguer !) se rapprochent laissant ainsi peu de liberté de passage. C’est aussi ici que les routes goudronnées s’arrêtent. Après demain, il nous faudra prendre le seul moyen de locomotion possible à savoir le train pour accéder au Machu Picchu. En attendant, nous visitons les ruines et le petit marché artisanale (où j’ai acheté ma fameuse flûte de pan hahah !!)

Le tour organisé s’oriente ensuite vers Chinchero où nous visitons une grande église catholique de conquistadores. Aux plus grands regrets de certains, aucune photo à l’intérieur n’est autorisée. Pour notre part, bien que nous notons et reconnaissons la qualité du travail, nous ne sommes pas très fans de ces dorures et peintures bibliques donc pas trop déçus. Le guide nous emmène après voir une fabrique de laine d’alpaca. La jeune péruvienne pleine d’humour qui nous fait la présentation nous explique comment elle blanchit la laine à l’aide d’une racine naturelle faisant office de détergent et comment elle la teint à l’aide de fleurs, plantes et parasites de cactus. Si si, j’ai bien écrit « parasite de cactus » ! La petite bestiole blanche d’à peine 2mm se vide d’un liquide rouge-sang lorsque la jeune fille l’écrase entre les doigts. Ainsi, ils obtiennent toutes les variations de rouges possibles. Un peu dégu’ mais franchement bien trouvé !

Nous retournons à Cuzco sous la pluie et les éclairs mais très contents de notre visite de la Vallée Sacrée. Pour ce qui est de Cuzco-même, nous n’avons, pour le moment, vu que les alentours de notre auberge de jeunesse et la foire de Noël sur la place centrale : un énorme souk où se côtoient stand de nourriture, chaussures, bijoux, et nécessaires à la fabrication de la crèche de Noël. Bousculades, promotions, chœur d’enfants en bruit de fond, bien qu’il fasse un bon 35° l’esprit des fêtes de fin d’années est bien là. Je reviendrai sur nos aventures à Cuzco plus tard car nous y retournerons du 27 au 30 décembre.

HEEEEYYYY ET….. FELIZ NAVIDAD A TODO ^_^ !!! On pense beaucoup à vous depuis ici ! <3 <3 <3 <3 !!!

 

 

 

 

December 23, 2013

Puno

Puno

Hola chicos !

Nous avons passé la frontière à Copacabana mais notre premier stop péruvien est la ville de Puno. Jugée comme “sans charme” par le Routard, nous décidons néanmoins de nous y arrêtez pour y visiter les îles flottantes et nous avons bien fait : la ville de Puno, désignée capitale folklorique du Pérou pour son mélange de cultures et  de peuples différents, s’avère être un lieu plein de vie avec un joli port, un grand marché et une cathédrale sublime. Le lendemain de notre arrivée, nous partons en petit bateau à moteur à la rencontre des îles flottantes. Uniques au monde, il s’agit d’îles artificielles, construites à base de roseaux, d’env. 3m d’épaisseur, ayant une moyenne de durée de vie de 50 à 60 ans, sur lesquelles des familles entières vivent en communauté. La visite est intéressantes mais un peu trop touristique à notre goût. Nous ne décelons aucun sourire sur les visages des femmes qui nous accueillent et le chant local chanté en chœur pour nous remercier de la visite nous met quelque peu mal à l’aise. En résumé : comprendre leur mode de vie est fascinant mais aller jusqu’à les rencontrer était peut-être de trop.

L’après-midi, nous partons visiter Sillustani . Ce site archéologique, placé au sommet d’une péninsule, était le lieu de culte des civilisations pré-incas (Collas) et Incas, c’est d’ailleurs ce mélange de cultures sur un même emplacement qui rend cet endroit unique. Nous y voyons diverses chullpas (tours funéraires) chacune spécifique à son époque. Très portés sur la résurrection et la réincarnation, les peuples y plaçaient leurs morts à l’entrée Est des tourelles afin que, quand les premiers rayons du soleil frappent les momies, leurs âmes puissent renaître. L’endroit est impressionnant, d’autant plus que nous le visitons sous la menace de gros nuages noirs rendant l’ambiance d’autant plus mystique. Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons visiter la maison d’une famille de paysans. Deux taureaux en terre cuite veillent sur la maison qui est composée de plusieurs maisonnettes de terre. L’une des femmes nous montre comment elle travaille la terre ainsi que les aliments principaux qu’ils mangent : céréales, légumineuses, pommes de terre et argile (oui oui!). La petite fille nous attend à la sortie avec les deux alpacas familiaux pour que nous puissions faire une photo. La rencontre est touchante et l’accueil très agréable.

Le soir, c’est brochettes de cœur de bœuf (il faut bien goûter les plats du coin) et poulet à la broche dans un restaurant présentant des danses et des chants traditionnels. Après une demande spéciale de notre part, les musiciens clôturent leur spectacle sur une superbe reprise d’ “El condor pasa” ^^ ! Nous rentrons à l’hôtel satisfaits de la diversité de notre journée.