Selamat Datang!
P-an-g-an-da-r-aaaan nous voici!
Avant tout, je dois vous conter notre trajet pour venir ici. Notre cher chauffeur devait avoir des problèmes oculaires (mais ne portait pas de lunettes) et a commencé à s’endormir environ 1h30 après notre départ… alors que nous avions environ 8h de route devant nous! Les deux gars se sont endormis pendant que je surveillais à travers le rétroviseur que le bonhomme ne s’endorme pas… A un moment, il avait les yeux si fermés que nous ne roulons plus qu’à 10km/h heureusement d’ailleurs car il a fini par faire une petite touchette à une fillette en vélo. Nous étions fâché qu’il ne s’arrête pas malgré nos demandes. Environ 2h plus tard, il devait aussi avoir les yeux clos car il n’a pas vu une bosse et nous avons fait un énorme saut. Beaucoup beaucoup de rires mais quand nous y repensons maintenant nous nous disons que ce type était quand-même un peu dangereux! Heureusement nous sommes arrivés sains et saufs!
A Pangandaran, Adrian et Jonas ont fait du surf presque tous les jours pendant que moi de mon côté je faisais du body board. J’adore ce truc et je dois bien l’avouer : la balance effort-récompense (résultat) du body board, en comparaison à celle du surf, correspond mieux à mon impatience ^_^!
Nous avons également visité les environs un après-midi. Après avoir parcouru plusieurs kilomètres de rizières à scooter, nous nous sommes baignés dans la grotte sombre et la cascade de la green valley. L’endroit est bucolique. Puis nous avons troqué nos scooters contre un bateau pour nous enfoncer dans le green canyon: le petit fleuve aux rives tropicales se transforme en un véritble canyon d’où coulent plein de cascades. Bloqués par des rochers, nous laissons le bateau derrière nous et continuons la nage. C’est alors que je remarque que les parois semblent frémir… des milliers de minis crabes gris transparents grouillent de partout, c’est hooorrrriiibbllle!!! Pas de jolis petits crabes… plutôt des sortes de gros poux, c’était immonde!!! Et le guide qui nous demande de grimper sur les pierres, mais bien sûûûuûûûrrr!!! L’endroit était à couper le souffle mais à cause de ces bestioles, je n’ai pas réussi à en profiter comme j’aurais dû.
Le lendemain, après le surf, nous sommes allés faire un tour de banana boat, qu’est-ce qu’on a ri! Jonas et son fou rire me font encore rigoler quand j’écris ces mots!… Enfin c’était drôle jusqu’à ce que je tombe violemment. Résultat: le souffle coupé, mal au dos, maux de tête et une dent cassée… heureusement ce n’est que superficiel! Ouf ouf ouf car je pense que la pire chose qu’on puisse me faire est de m’abimer les dents ^_^!
Pour les deux jours suivants, nous décidons de partir sur l’île inhabitée de Paradise Island et d’y dormir là-bas. Après environ une heure de bateau, nous jetons l’ancre sur une longue plage déserte. L’endroit est magique mais malheureusement nous constatons vite que, comme partout où nous sommes allés à Java, il a énormément de déchets… même sur les petites îles perdues comme ça, c’est triste. Nous passons l’après-midi à nager pendant que les deux pêcheurs qui nous accompagnent chassent le souper au harpon. Après le coucher du soleil, nous savourons les grillades de poissons et écoutons nos guides indonésiens chanter au coin du feu. Vers 20h, je prends mon courage à deux mains et je me jette dans le noir de l’océan, partant à la recherche du plancton fluorescent. Lorsque je m’agite dans l’eau, le plancton se met à briller comme de petites lucioles. Ce n’est pas extraordinaire mais toutefois joli à voir.
Au fil de la soirée, nos guident deviennent de plus en plus ivres et de plus en plus pétés à force de fumer des pétards… ils nous regardent d’un regard étrange lorsque nous refusons leurs boissons. Et quand vient l’heure d’aller nous coucher (sous une simple toile tirée, à même le sable, encore salés de nos baignades de l’après-midi et sous l’attaque de nombreux moustiques) c’est une grosse séance de “triages de noix” qu’ils nous offrent : allumer le feu, allumer la lampe à pétrole, déplacer la lampe, ronfler un coups, rallumer le feu, rallumer la lampe, reronfler un coups, venir se serrer à nous car soudainement il pleut, du coups rallumer le feu qui s’est éteint… bref nous n’avons pas beaucoup dormi et avons connu de meilleurs matins dans nos vies.
Heureusement, nous quittons assez vite cet endroit de malheur pour aller nous rafraîchir sous une cascade d’eau fraîche sur une plage voisine. Nous prenons ensuite le petit déjeuner sur le sable blanc avant de faire un mini trek dans la jungle. C’était glissant et escarpé, un véritable défi sportif! Nous finissons notre excursion par une marche le long de la plage et un retour en bateau. Une sacrée aventure cette sortie!
Le lendemain de notre retour à Pagandaran, nous nous levons aux aurores pour prendre place dans un petit avion de 12 places jusqu’à Jakarta.
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